Les fameuses intentions
Parfois j’ai peur. D’exprimer une joie ou une peine sur Facebook (page perso ou JSUM) ou autre réseau sociaux. Ou encore une opinion ou une photo. Pourquoi ? Parce que j’ai peur des réactions. Je m’explique.
Depuis un certain temps, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup de jugements sur les réseaux sociaux, sur le Web. Que les gens trouvent des bibittes là où il n’y en a pas. Qu’ils font une tempête avec un rien.
Les gens ne sont pas tous mal intentionnés. Pouvons-nous arrêter de leurs prêter des fausses intentions ou aller au-delà des propos dits ?
Si on est content pour une telle chose… on se vente.
Si on a de la peine… on joue la victime.
Si on ne dit rien… on est plate.
Si on a une opinion autre que les autres… on est cave.
Si on offre un conseil ou un truc... on est fatiguant.
Pouvons-nous simplement être heureuse pour la personne qui partage sa bonne nouvelle ?
Pouvons-nous avoir de l’empathie pour celle qui a de la peine ?
Pouvons-nous avoir du respect pour celle qui est plus silencieuse ou qui a une divergence d’opinion nous ?
Et si la personne qui offre conseil ou truc avait seulement les intentions au bon endroit ?
Voici une histoire qui m’a marqué :
Une mère a partagé le beau bulletin de son enfant sur Facebook. Elle était fière. C’est tout. C’était simplement un statut rempli d’amour et de fierté.
Quelle ne fut pas ma surprise quand j’ai vu des statuts et commentaires suivre de d’autres personnes mettant l’emphase sur la persévérance scolaire et de ne pas oublier les enfants qui travaillent fort et qu’y n’ont pas nécessairement des bonnes notes. Malgré le fait que je suis tout à fait en accord avec ces propos, ce n’est pas parce qu’une mère partage une bonne nouvelle de son enfant qu’on doit répliquer avec un tel commentaire.
Elle ne partageait pas le statut pour faire frustrer d’autres parents ni pour se vanter. Elle était seulement fière. Est-ce que ce serait possible de s’en tenir à ça et non extrapoler le tout à 32 sauces différentes ?
Si chaque fois, on émet un commentaire/statut/tranche de vie, il faut penser à comment les gens vont percevoir ce qu’on écrit… ouf, on est pas sorti du bois. Surtout quand nos intentions sont bonnes.
Peut-être que je suis juste trop sensible ou en période SPM… mais il me semble qu’on pourrait tous mettre de l’eau dans notre vin et slacker un peu sur les jugements et fausses intentions afin de s'en tenir à l'essentiel : à ce qui écrit au lieu de s'attarder sur le non dit.
Voilà, c’est mon souhait pour nous tous.
Annie nous dresse une liste de 13 campings à essayer en famille cet été.