Raser, ignorer ou épiler les poils de ma fille ?
C’est la question que je me suis posée cette année puisque ma fille, qui a commencé la 6e année au mois d’août, commençait à vivre des changements physiques comme la plupart des jeunes filles de son âge.
En fait, ça faisait quelques années (oui, oui !) que je voyais des changements et que je mijotais le tout dans ma tête, car, tout comme elle, c’était nouveau pour moi. Étant donné que j’anticipais une pilosité forte et foncée (la pomme ne tombe jamais trop loin de l’arbre), j’ai décidé de demander conseil à mon esthéticienne.
Je suis tellement contente d’avoir osé la discussion avec elle, car elle m’a donné de bonnes pistes de réflexion. Voici ses conseils…
Parlez-en
Tout d’abord, il est primordial d’ouvrir la discussion avec nos filles. Au début, je disais à ma poulette des phrases comme : « Minou, as-tu remarqué que ton corps changeait un peu ? Sache que je suis là si tu veux jaser ou me poser des questions. »
Renforcez le fait qu’il ne faut rien faire seule
Mon esthéticienne et d’autres parents m’ont raconté toutes sortes d’anecdotes : des filles qui se sont rasé les sourcils, la lèvre supérieure, beaucoup plus que les aisselles, etc. sans en parler aux parents préalablement. Malheureusement, un léger dommage avait été causé, car, on le sait tous, lorsqu’on commence le rasage, c’est difficile de l’arrêter…
Or, j’ai ajouté tranquillement à mon discours : « Si jamais quelque chose sur ton corps t’achale, avant de poser un geste, SVP, viens me voir et on trouvera une solution ensemble. Je suis là pour toi, pour t’aider et t’appuyer là-dedans. Souviens-toi qu’il ne faut pas toujours croire ce que l’on entend à l’école. Viens m’en parler. Ça me fera plaisir de t’écouter. »
Heureusement, mes petits discours ont porté ses fruits, et, à la fin de la 5e année, ma fille est venue me voir pour m’expliquer que les poils sous ses bras commençaient à la déranger. Ensemble, nous avons trouvé une solution.
Les solutions possibles ?
Mon esthéticienne m’a recommandé de lui faire épiler les aisselles au sucre par un professionnel ou d’y aller avec un rasoir doucement (fait par un parent) ou encore de nous procurer du sucre dans les grands magasins (on peut maintenant s’en procurer pour une épilation à la maison). Dans le dernier cas, assurez-vous de bien connaître le produit.
Dans notre cas, nous avons opté pour l’épilation au sucre par mon esthéticienne. Cela va limiter sa zone où les poils vont pousser. De plus, ça nous permet de passer plusieurs semaines entre les épilations. Durant l’été, nous y allions toutes les quatre semaines et, sinon, aux cinq à six semaines.
Bien évidemment, la première fois, ma fille était stressée. Son cœur battait rapidement. Nous avons réchauffé le sucre sur mon pied (car les premiers coups avec le sucre sont parfois plus raides). Ensuite, en quatre minutes, le tour était joué. Quelques coups de sucre de chaque côté et c’était réglé. Je lui avais expliqué que ça fait un peu mal quand elle retire le sucre, mais que c’est minime et très court.
En fait, la décision lui est revenue : se raser tous les trois ou quatre jours ou un rendez-vous mensuel. Elle a choisi le rendez-vous. Maintenant, elle entre sans moi, ça prend cinq minutes et elle est très heureuse. Ça me coûte une dizaine de dollars par visite.
Évidemment, à vous de choisir la piste qui répond à vos besoins, vos valeurs et votre budget.
Cela dit, je voulais vous partager notre vécu, car je suis certaine qu’il y a d’autres familles qui sont dans cette phase ou qui le seront prochainement.
La meilleure décision que j’ai prise était celle de COMMUNIQUER avec ma poulette, d’ouvrir le dialogue. Aujourd’hui, c’est les poils, demain, ce sera autre chose. En ayant cette confiance, cette ouverture établie, je suis sûre que ça nous aidera pour les prochaines étapes que nous aurons à franchir.
Avez-vous vécu cette période à la maison ? Comment ça s’est passé ?
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