Entrevue et confidences avec Annie Brocoli

Il y a quelques temps, j'ai eu la chance de m'entretenir avec la belle Annie Brocoli.  C'était la 1re fois que je faisais une entrevue téléphonique.  J'étais stressée.  Annie a été très gentille, ouverte et généreuse avec moi. J'ai bien apprécié notre conversation.

Annie, merci d'avoir partagé avec nous. 

Sans plus tarder, voici mon entrevue avec Annie Brocoli.

Bonne lecture !

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Entrevue et confidences avec Annie Brocoli

Annie Brocoli, vous avez séduit les tout-petits avec des albums, des DVD, des spectacles et des émissions de télévision. Vous avez également animés des émissions de télé et de radio pour le grand public. Vous sentez-vous toujours comme un poisson dans l’eau peu importe le projet? Quel est votre dada?

Ce qui est le plus facile pour moi, c’est l’imagination, mais je suis toujours buté à ma difficulté qu’est la dyslexie. À ce niveau là, j’ai un manque de confiance en moi mais ça me fait redoubler d’ardeur et ça me fait aussi travailler plus fort. En bout de ligne par contre,  ça donne de bons résultats.

D’un autre côté, j’adore faire de la radio.  Je travaille avec un gars, Philippe Pépin,  pour qui la radio est son métier. Je suis très bien entourée. Je me sens à l’aise à la radio à ses côtés; il me coach beaucoup. C’est très différent de ``Annie Brocoli pour les enfants`` car tout ce qui est Annie Brocoli part de moi, du début à la fin (l’idée, le projet, les décors, etc.).  Tandis qu’à la radio, c’est Philippe qui porte plus l’émission sur son dos et je le suis. C’est rare que je suis les autres et c’est quelque chose que j’adore.

Mon dada, c’est les enfants!

 

Annie, vous avez travaillé sur de nombreux projets pour les enfants, dont 2 pour lesquels vous avez remporté un Félix. Quel est votre personnage préféré? Quel projet vous rend le plus fière?

Mon personnage préféré est Germaine, la grenouille végétarienne.  Elle a une belle folie.  Malgré le fait qu’elle ne soit pas très talentueuse, elle a une vision très positive.  Elle a une bonne philosophie et c’est une belle leçon de vie.  Dans ma vie, parfois je me dis que Germaine tournerait ça au ridicule et elle ne s’en ferait pas!

 

Annie, vous êtes également associé à Opération Enfant Soleil. Que vous procure cette collaboration sur le plan humain?

Joël et moi, on dit que c’est notre pèlerinage annuel.  Ça me ramène aux vraies valeurs. Ça enlève de l’importance à bien des choses. Ça remet tout en perspective.  C’est une belle organisation avec des beaux humains qui prennent tout à cœur. Avoir le sentiment de faire partie de ça, c’est une belle fierté. Je suis contente de voir que nous sommes capables de changer les choses quand on se tient la main.

 

Annie, vous avez deux adolescents et des engagements professionnels. Comment vivez-vous la conciliation travail/famille?

Heu… (rire) Je n’ai pas un certain «équilibre», mais c’est un peu la méthode du canard. J’ai souvent l’air au dessus de mes affaires avec mes enfants, mais je dois me fixer des barrières pour ne pas travailler quand je suis avec eux, mais dès qu’ils sont couchés, je recommence à pédaler. J’essaie d’être à l’arrêt d’autobus à leur retour, mais je dois parfois courir pas mal pour m’y rendre à temps. On doit parfois couper dans nos heures de sommeil, mais je suis quelqu’un qui a beaucoup d’énergie, je suis bien chanceuse.


Pouvez-vous nous faire part d’une activité que vous ferez ou avez fait avec votre famille cet été au Québec?

Cet été on s’est fait des feux dans la cour. On aime beaucoup sortir, aller voir des spectacles, explorer le monde culturel, surtout le volet musical, c’est ce qui nous rassemble. Mon fils joue de la guitare, il écoute de la musique de tous les styles; ça occupe une place vraiment importante pour nous.

 

Ce sont quoi vos désirs/rêves en tant que femme?

Je suis vraiment chanceuse, j’ai le sentiment d’être venue au monde dans le bon corps, dans le bon pays, à la bonne époque. Si ça pouvait continuer de m’accomplir dans mon travail. J’aimerais certainement avoir un amoureux, je ne l’ai pas encore trouvé malheureusement.

 

Quel est votre plus grand défi en tant que mère?

En fait, je ne suis pas une mère parfaite, mais j’ai l’impression que c’est ce que j’ai réussi de mieux dans la vie. J’ai une fille de 14 ans et un garçon de 16 ans, j’aurais cru qu’ils préfèreraient sortir et être avec leurs amis, mais notre union est encore ce qui prime pour eux et notre complicité me rend très fière. Il y a donc un défi que ça reste et que ça demeure.

 

Quelle est votre plus grande fierté en tant que mère?

Certainement la complicité que j’ai avec mes enfants. On rit, on s’amuse, malgré le fait que je suis leur mère, nous sommes copains. Je suis ouverte et ils savent qu’ils peuvent se confier à moi.

 

Annie, vous êtes une femme occupée. Que faites-vous pour prendre du temps pour vous?

Je vais voir des spectacles, je vais en voyage. Je vais justement en Italie prochainement, et je rêve aussi d’aller en Grèce. J’aime les soupers avec la famille et les amis, c’est super important pour moi; je ne peux me passer d’avoir de la visite chez moi.  

 

Récemment à l’émission de radio Le bonheur c’est l’été vous avez fait un billet spécial sur vos 40 ans. C’était très inspirant, au fil des années, quel a été votre plus grand défi ?

J’en ai toujours, je suis toujours butée à mes limites. Le grand défi c’est de repousser mes limites. J’ai sorti de ma zone de confort dans les 12 dernières années. J’ai souvent eu peur, mais j’ai appris à prendre ma peur comme une motivation. Pour celle à qui ce conseil pourrait être bénéfique, je vous conseille d’essayer une fois de sortir de votre zone de confort, parce qu’une fois que vous réussissez, il y a une fierté indescriptible que vous ressentirez.

Merci Annie pour votre temps !



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