Je ne suis pas une maman

Je suis un homme, un amoureux, un passionné, un gars qui (aime penser qu’il) est drôle des fois ! Je suis plein de choses, mais je ne suis pas une maman. En fait, je ne suis même pas un papa ! « Qu’est-ce que tu fais ici ? » serait une question tout à fait logique, donc. C’est que je suis en amour avec une (superbe) maman, voilà tout ! Je suppose que ça fait de moi le « beau-père » de ses deux adorables puces. 

J’ai le rôle « facile ». Jamais ma copine ne me demanderait de me lever la nuit pour changer un lit qui a subi un « petit accident ». Jamais elle ne me demanderait quoi que ce soit. En fait, elle n’aurait pas besoin de demander, elle le sait très bien ! Quand j’ai ouvert mon cœur à cette super-maman, je l’ai ouvert assez grand pour toute la nouvelle famille ! Elles l’ont tout de suite compris et apprécié, mais je suis le « beau-père ». 

Toute la « difficulté » de ne pas être le papa repose sur la facilité du rôle. C’est ironique, hein ?! Avec tout l’amour que j’ai pour ma copine, je lui prendrais sa fatigue, ses journées de fou, l’assemblage des lunchs et repas et tout le reste… C’est juste que je ne peux pas prendre sa fatigue, pas plus que ses journées de fou, que ses filles refuseront de manger si le lunch n’est pas fait « comme maman ». Bref, je ne peux que la regarder et être impuissant. Ce n’est pas trop dans ma nature et, honnêtement, voir quelqu’un qu’on aime pédaler fort sans pouvoir en faire un bout, c’est torturant, non ? 

Qu’on me comprenne bien, je ne suis pas en train de me plaindre. Ce n’est pas par manque de confiance ni par manque d’amour qu’elle me laisse sur les lignes de côté pendant la course du soir, je le vois bien. Je le vois dans ses yeux. C’est dur à expliquer. C’est comme si 99 % de son corps me disait : « Oui, ça m’aiderait tellement si tu faisais ça », mais que Messmer contrôlait le dernier 1 % ! C’est plus fort qu’elle, elle doit le faire elle-même…

Ça fait partie du travail de maman de constamment se remettre en question. Des fois, tu les penses tellement fort tes craintes de ne pas être assez bonne pour tes filles que je peux les entendre… Tu as peur de trop les chicaner, pas assez; de ne pas être assez présente; de ne pas en faire assez; d’être trop fatiguée; pas assez patiente; de leur avoir fait de la peine en te séparant de leur père… C’est plus nuancé que ça, ce n’est pas juste ça qui définit la mère que tu es, mais, des fois, je me demande s’il n’y a pas une partie de toi qui se dit : « Je dois être une bonne maman pour elles. Je suis capable de tout faire moi-même ». 

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Chérie, tu es une maman formidable ! Je sais que tu es capable de leur apporter tout ce dont elles ont besoin et même plus sans mon aide, je te vois le faire tous les jours. Ces filles-là sont choyées ! Elles t’aiment, je t’aime et je les aime aussi ! Je ne suis pas leur papa, mais, s’il y a quoi que ce soit, je suis là, mon amour !

Article rédigé par Max Coulombe




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