La maman zen que je ne suis pas

J’ai toujours été comme ça, j’ai une forte tendance à m’inquiéter pour les gens autour de moi, pour ceux que j’aime. Il faut croire que j’avais des gènes de « mère poule » bien avant de songer devenir une maman officiellement! Mais un jour, je me suis lancée dans l’aventure de la maternité, ce qui m’amena son lot d’inquiétude et de questionnements. Des questionnements auxquels je n’aurais les réponses qu’au fur et à mesure que la vie me les apporterait. Neuf ans plus tard, je ne suis pas au bout de mes peines, mais je prends les choses une à la fois! Je vous présente donc le cheminement de mes inquiétudes de maman. Gageons que plusieurs d’entre vous auront eu les mêmes?

Enceinte, j’ai passé 41 semaines à m’inquiéter à l’idée que fiston pourrait venir au monde sans être en santé. Est-ce que tout irait bien? Est-ce que j’arriverais à le mettre au monde sans problématiques?

Puis, il est venu au monde, beau et en santé. Mes inquiétudes se sont alors apaisées.

Crédit photo : Marie-Claude Larivière

Crédit photo : Marie-Claude Larivière

Puis, je me suis inquiétée de sa future entrée à la garderie : à qui allais-je le confier? Serait-il entre bonnes mains? Heureux? Aimé?

J’ai finalement déniché le parfait Centre de la Petite Enfance, à deux rues de chez moi, après une visite, mon cœur était conquis, fiston y serait bien accueilli, bien nourri, cajolé et nous avions finalement un suivi hors du commun! Ouf, je pouvais respirer!

Mais ce répit ne fut que de courte durée, je me suis mise à angoisser sur la future rentrée scolaire en maternelle… Quelle école choisir? Privée? Publique? L’école de quartier? Est-ce que fiston doit prendre l’autobus? Aura-t-il une enseignante qui saura aller chercher son cœur et comprendre sa réalité pas toujours facile? Se fera-t-il des amis? (Ces deux questions se répètent année après année avec le changement de niveau bien sûr!)

Nous avons trouvé une école qui convenait parfaitement aux besoins de mon fils, avec une enseignante en or et la question de l’autobus s’est éliminée d’elle-même dû aux horaires de trajet incompatibles avec nos horaires de travail. À chaque année qui passe, nous avons la conviction qu’il est à la meilleure place qui soit possible pour lui.

Crédit photo : M & M Photographie

Crédit photo : M & M Photographie

Puis, viendra l’entrée au secondaire… encore là, mon cœur de mère chavire et se questionne. Comment la transition se déroulera-t-elle? Trouvera-t-il sa place dans ce si grand environnement? Saura-t-il faire les bons choix? Il y a tant d’établissements, d’options, de programmes. C’est une étape si importante, emplie de changements et d’influences. Comment faire pour ne pas s’inquiéter?

Et ensuite viendront… les cours de conduite, le marché du travail, les premières peines d’amour et j’en passe!

Je sais maintenant que peu importe l’âge de mon fils, il y aura toujours des inquiétudes nouvelles qui se présenteront à moi. J’aurais aimé être une maman « zen », mais je n’ai aucune idée pourquoi, je suis une éternelle inquiète lorsqu’il est question de fiston. Je suis comme ça, que ça me plaise ou non. À chaque étape qui passe, je réalise que, tout d’abord, fiston s’en tire à merveille et réussit comme un champion et que, encore une fois, je me suis définitivement inquiétée pour pas grand chose. Je constate que l’inquiétude, je me la suis créée moi-même… que j’aurais dû tout simplement faire confiance à mon fils et en la vie. Je réalise aussi qu’il doit apprendre, de ses réussites et de ses échecs et que c’est en tombant qu’on apprend à se relever. Tant qu’il sait que je serai toujours derrière lui pour l’épauler et le supporter, je me dois de lui faire confiance.

Et vous, comment gérez-vous vos inquiétudes de maman? En avez-vous? Quelles sont-elles?

Article rédigé par Marie-Claude Larivière




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