Une tempête de neige, yeah!
Une tempête de neige! Il y a en a une ou deux par année. Chaque fois, j’aime ça. Les flocons qui tombent, le vent qui hurle contre mes fenêtres et me rappellent à quel point je suis bien, en sécurité, dans ma maison. Et puis, sortir pour pelleter des couches et des couches de neige, jouer dans la neige avec mes enfants.
Chaque fois, c’est la même chose. Les commissions scolaires suspendent ou non les cours? Je ne voudrais pas être celle qui prend cette décision. Il y a tellement de facteurs d’impliqués : prendre en compte toutes les écoles, toutes les rues du réseau, les prévisions, la marge d’erreur des prévisions, la possibilité que ça commence plus tôt, la chance que ça passe à côté, et j’en passe. Chaque fois, c’est la même chose. Mon fil Facebook se gorge de commentaires coléreux, de gens qui « auraient pris une bien meilleure décision ». Alors je ferme tout et je vais profiter de la journée collée sur mes enfants, tranquillement au salon, dehors dans la neige, dans la cuisine à cuisiner de bons petits repas.
Ce que je préfère lors des tempêtes de neige, ce sont les gens. Pas ceux qui ne sont pas contents que les écoles aient fermé/pas fermé/pas fermé assez vite/fermé trop vite/[insérer une autre option]. Non. Ceux qui sortent dehors pour aider leur voisin. Parce que mon fil Facebook regorge aussi de ce genre de commentaires! Et heureusement, mon voisinage aussi! Des gens qui sortent leur souffleuse et vont souffler les quelques cours aux alentours. Des gens qui aident à déprendre des voitures prises dans la neige. Des gens qui en raccompagnent d’autres en besoin. Comme cet homme dans un café, qui est allé chez lui changer son véhicule pour une voiture adaptée et est revenu chercher un inconnu qui s’apprêtait à braver la neige à bord de son quadriporteur. Quelle gentillesse!
Je me rappelle en 2007, le 14 février, ce de chauffeur d’autobus (le dernier avant qu’ils stoppent les autobus) qui a tout fait pour que le plus d’étudiants possible se rendent le plus près possible de chez eux. Et le pelletage le lendemain matin… La neige recouvrait mon véhicule presque en totalité.
Je me rappelle lors de la tempête mémorable de 2011, ma rue n’avait été dégagée que vers 20h le soir. Nous avions de la neige presque jusqu’à la taille, partout où nous allions. Nous étions une belle bande sortie déneiger nos cours. Avez-vous déjà remarqué le calme qui règne à l’extérieur après une grosse bordée de neige? C’est magique. Cette année-là, c’était d’autant plus calme que les voitures ne pouvaient pas circuler dans les rues avoisinantes. Quand la neige a eu presque cessé de tomber, ma rue s’est remplie de gens de bonne humeur, soucieux que chacun de leur voisin soit correct. Des gens qui se sont mis à plusieurs pour dégager des entrées et des voitures. En attendant la charrue…
Chaque fois, c’est la même chose. J’aime les tempêtes de neige. J’aime voir les gens s’entraider et faire preuve d’une grande bonté. J’aime lire des histoires d’humanité.
Et vous, avez-vous été témoin de telles gentillesses autour de vous?
Article rédigé par Catherine Galarneau
Vous souvenez-vous de Geneviève, la maman des triplées? Elle nous parle des fameuses questions auxquelles elle doit répondre lorsqu'elle sort avec ses filles.