#FiniLesJugements : cette pression parfois désagréable

Je vous parle rarement des dessous de mon métier et aujourd’hui, j’avais envie d’aborder un sujet précis. Il y a un an ou deux, je n’aurais jamais osé en parler mais le simple fait d’y penser, de vous en parler m’enlève déjà un certain poids sur les épaules.

Nous sommes plusieurs à exercer cet emploi de blogueur. Bon nombre de ce dernier se retrouve dans la catégorie maman / famille.  Je crois sincèrement que la tarte est assez grande pour que tous puissent avoir un bon délicieux morceau. Toutefois, il m’arrive de prendre une bouchée de cette tarte et qu’elle soit amère. Pas très bonne au goût. Un goût que je n’aime vraiment pas retrouver dans ma bouche.

Avec le temps, je constate que la bouchée est remplie d’un ingrédient précis… la pression.

La pression de trouver ZE idée.

La pression de comprendre pourquoi un texte fonctionne mieux qu’un autre.

La pression quand on s’assume.

La pression de ne pas froisser quelqu’un car on aborde un sujet qui a déjà été traité.

La pression de réussir.

La pression de ne pas être un has been.

La pression de sortir un texte en premier lors d’un sujet chaud.

La pression, la pression, la pression.

Cet ingrédient ne fait pas partie de ma vie régulièrement. Une chance. Mais quand il est là, quand j'y goûte… ouach.

Il est apparu le mois passé quand j’avais vécu quelque chose avec les enfants et je voulais vous en parler. J’avais même discuté avec ma collègue Cynthia de mon idée, qu’elle trouvait aussi intéressante.

Pas plus tard que le lendemain, j’ai vu une blogueuse traiter du sujet.

Que faire ?

Aller de l’avant ? Laisser faire ?

Je ne voulais pas être traitée de copieuse d’idée tsé… même si ce n’est pas ça.

Finalement, j’ai décidé de garder le sujet pour un autre tantôt.

Savez-vous quoi ? Je me trouve poche d’avoir fait ça. J’aurais dû oser et écrire mon texte. Oui c’était le même sujet mais il aurait été traité à ma façon, avec ma réalité, suite à mon vécu.

À mon avis, ce n’est pas parce qu’une maman blogueuse traite d’un sujet X qu’il doit être tabou et intouchable pour le reste de l’éternité. La vie de maman, de parents… nous vivons quasi tous les mêmes étapes et c’est ridicule de penser qu’un sujet ne sera pas dédoublé ici et là. C’est juste normal, non ? Tant qu’à se dire les vrais affaires, j’aime lire sur un même sujet, voir ce que d’autres pensent, parfois nos idées, nos convictions se ressemblent, d’autres fois non et c’est correct ainsi.

Et si on arrêtait tout simplement de se juger, se critiquer, se pointer du doigt ?

Parce que des textes sur la grossesse, il va y en avoir.

Puis des témoignages sur nos défis au quotidien aussi.

Sans oublier les fois où nous avons pété notre coche.

Et ses moments où notre cœur de mère déborde de fierté pour une raison X.

Je trouve ça triste de me censurer par peur de ce que les autres vont penser.

Je trouve ça plate quand les gens pensent qu’on les copie.  Je ne dis pas que ça n’arrive pas... Toutefois je peux seulement parler pour moi, quand j’écris quelque chose, je cite s’il y a lieu de citer. Sinon, j’écris ce que je veux raconter avec la meilleure des intentions. Dans le passé, ça m’est déjà arrivé de ne pas mettre une source sur Facebook ou Twitter : une erreur humaine. Toutefois, je ne suis pas en train de passer mon temps à lire et regarder ce que font les autres pour les copier. Si on pense ça de moi, bien vous me connaissez mal.

Je suis contente de vous en avoir parlé car parfois, ça me pèse.

Je continue d’apprendre et de grandir.

D’oser plus même si j’ai peur de la réaction de certaines personnes. Puis, c’est normal qu’on ne soit pas apprécié de tous. Par facile pour notre ego, pour l’hypersensible que je suis mais je me dois de l’accepter.

On a tous le droit de s’exprimer sur les sujets qui nous touchent, nous interpellent.

À ce que je sache, il n’y a pas de grand manitou de la blogosphère ni de droits acquis.

Allez hop, je vais poursuivre ma route et essayer de moins m’en faire et surtout publier, même si j’ai un doute.

Un point pour moi avec la rédaction de ce texte.

#FiniLesJugements

Suivez-moi sur Facebook
Suivez-moi sur Twitter


Précédent
Précédent

Soupe-repas prête en 15 minutes

Suivant
Suivant

Ces odeurs qui nous font grimacer