La culpabilité de l’oubli : FINI !
Lundi, 16 h. Les enfants sont de retour de l’école. On s’installe pour la collation et le début des devoirs. C’est une journée d’automne grise et frisquette. Je me dis qu’un bon potage pour le super serait bon. Je me mets à la tâche. Mais un petit quelque chose me hante. J’ai l’impression d’oublier quelque chose. Quelques secondes passent et je reprends la préparation de mon potage.
Vers 16 h 45, Fiston qui a terminé ses devoirs, me demande s’il peut aller faire du vélo avant le souper. Je dis oui et il sort dehors.
Quelques minutes plus tard, il entre dans la maison, exaspéré. Il me dit : « Maman, mon cours de piano !!! On l’a oublié. Il est trop tard. » En effet, Fiston a des cours de piano tous les lundis de 16 h 15 à 16 h 45. Étrangement, je reste calme. Je lui dis qu’il est trop tard et que pour remplacer son cours, il pratiquera une fois de plus cette semaine. Je pense que mon attitude zen l’a également surpris, car il m’a regardée avec un air : « Maman, as-tu bien compris ce que je t’ai dit, tu as oublié mon cours. » !!!! Il est reparti jouer dehors.
En toute honnêteté, ma réaction m’a surprise aussi. La mère organisée, perfectionniste que je suis n’aurait jamais oublié un rendez-vous ou un cours, mais voilà, c’était un fait accompli.
C’est à ce moment où je me suis félicitée pour ma réaction et que j’ai déclaré dans ma tête que la culpabilité de l’oubli : c’était FINI. Comme dans terminé. Comme dans ce n’est pas grave si on oublie quelque chose. On rectifie le tir et on tourne la page. Culpabiliser, s’écraser, sentir mal, se traiter de toutes sortes de noms… Ça sert à quoi ? Ça n’apporte rien de positif, et, enfin, je m’en rendais compte. Amen !
La culpabilité de l’oubli : c’est fini.
Ah que ça fait du bien !
Êtes-vous parfois dure envers vous même si vous oubliez quelque chose ? Si oui, je vous invite à joindre mon mouvement. Je vous le dis, c’est fantastique et vous allez réellement vous sentir mieux et plus légère.
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