Leçon de course : le fameux objectif
Ça fait un peu plus de trois mois que je me suis mise à la course. Je suis loin d’être une experte puis quand je cours, je suis loin d’être gracieuse mais je peux fermement attester que la course me fait grandir sur différents niveaux.
Cette semaine, la course m’a appris une bonne leçon.
Depuis le début, mon objectif ultime était de courir un 5 km. Bien entendu, je croyais le tout inatteignable et à ma grande surprise, j’ai réussi. Plusieurs fois plutôt qu’une. Surprise, sous le choc – je n’en revenais tout simplement pas. Jaime Damak était capable de courir un 5 km sans arrêt.
Je me suis donc mise à courir pour atteindre 5 km chaque fois que j’enfilais mes souliers de course.
Mission objectif. Go Jaime Go.
Certains jours, avec la chaleur et humidité accablante, mon petit corps n’en pouvait plus à 4 km. D’autres matinées, j’étais plus fatiguée que d’habitude et le moral n’y était pas. Je courais 4 km. Puis il y a eu ce matin où je me suis rendue à 5 km puis j’avais envie de continuer. Pourquoi arrêter quand je pouvais courir encore ? J’ai couru 6 km.
Puis là, j’ai compris.
Je dois m’écouter. Oui des objectifs c’est bon, c’est bien, ça apporte du positif mais je ne dois pas m’oublier dans l’atteinte de ces derniers.
Parfois il faut changer la caméra de prise de vue.
Je me suis levée. J’ai mis mes souliers puis je sortie dehors.
Avant, j’aurais peut-être travaillé, perdu 30 minutes sur mon cellulaire, écouté une émission sur Netflix ou autre.
Cette nouvelle prise de vue m’a fait voir tout le chemin parcouru. Je me choisis le matin, je prends plus soin de moi, je dépasse mes limites. Oui, il y a des matins où je ne réussis pas mon 5 km. Tant pis. Ça ne fait pas de moi une loser. Une personne poche. Une incapable de relever des défis.
Ne-non.
Ça fait de moi une personne à l’écoute de son corps, qui a la meilleure des intentions et qui prend soin d’elle.
Maintenant quand je franchis un 4 km, je m’applaudis. Bon, quand j’atteins un 5 ou 6, je vais peut-être aussi lâcher un petit cri (que voulez-vous je suis une grande compétitrice dans la vie) mais fini les jours où je me trouvais un peu poche de simplement courir un 4 km ou ce 3 km.
Fini.
Une maudite bonne leçon apprise.
Go Jaime Go.
Suivez-moi sur Facebook
Suivez-moi sur Twitter
Suivez-moi sur Instagram