Pourquoi les gros veulent-ils parfois écraser les petits ?
J’ai longtemps hésité avant de partager ceci avec vous. Étant donné que je suis assez ouverte et que, souvent, je me confie à travers mes textes, j’ai décidé d’aborder le sujet. Comme je racontais aux femmes présentes au rassemblement du 4 mai dernier, le but derrière JSUM est d’appuyer les mères dans leur quotidien : que ce soit en étant une source d’informations avec nos textes, nos découvertes, nos bancs d’essai, nos recettes et j’en passe, en vous divertissant pendant quelques minutes avec les #pauseJSUM, en voyant que vous n’êtes pas seule par le biais de mes tranches de vies et des témoignages, en vous inspirant avec toutes sortes d’idées, en donnant et en créant des événements comme le rassemblement et avec les nombreux tirages que j’essaie de vous offrir.
Je désire profondément que vous vous sentiez chez vous lorsque vous êtes sur le site ou encore sur la page Facebook de JSUM. Je crois que chaque famille doit trouver, créer sa propre recette identitaire, celle qui la rendra heureuse et épanouie. J’espère sincèrement que JSUM est une ressource qui vous aidera à trouver quelques-uns de vos ingrédients.
Est-ce que JSUM est la seule ressource ? Non. Est-ce que JSUM désire être la seule ressource ? Non plus. Je crois que nous sommes choyés au Québec, car nous pouvons visiter plusieurs sites / blogues francophones sur une variété de sujets. Plein de ressources pour nous aider à trouver nos ingrédients. Bien entendu, je suis toujours ravie d’entendre que JSUM fait partie de vos sites préférés et que sa mission vous rejoint.
Comme je l’ai dit à maintes reprises, j’essaie de garder l’œil sur ma route à suivre, d’avancer un pas à la fois afin de me concentrer sur ce que je veux accomplir et où je veux aller. Oui, j’aime lire d’autres sites, d’autres blogues, mais, en toute honnêteté, je n’ai pas le temps de tous les lire et il y en a certains que je ne lis pas parce que je ne veux pas être influencée par ce qu’il s’y fait ou par ce qu’il s’y écrit.
Dernièrement, j’étais dans un grand événement, et imaginez ma surprise quand j’ai vu une autre entreprise, oeuvrant dans mon domaine, utiliser un slogan sur des articles promotionnels qui ressemble étrangement à « Je suis une maman ». J’étais bouche bée. Sur le coup, je ne savais pas trop comment réagir. Ensuite, d’autres autour de moi avaient remarqué la même chose et sont venues m’en parler. Une fois l’événement terminé, j’ai décidé de tourner la page, car je n’avais pas le goût de « gaspiller » de l’énergie là-dessus. J’ai pour mon dire que dans la vie, « what goes around, comes around », et que les gens qui décident de marcher sur une ligne fine, en ce qui a trait à l’éthique, bien c’est leur choix. Un jour, ils devront faire face aux conséquences de leurs actions. La naïve Jaime que je suis pensait que c’était seulement l’histoire d’une fois. Imaginez-donc ma surprise quand j’ai appris que cette entreprise a décidé de vendre ces dits articles promotionnels…
La mère, la femme, la citoyenne et la femme d’affaire/entrepreneure en moi est profondément déçue de voir des actions de ce genre. Ça fait plus de 4 ans que je suis dans le monde virtuel et que je travaille sur le site Je suis une maman. Depuis près de trois ans, on peut aussi me voir à l’occasion dans les médias traditionnels. Je suis une maman connaît un beau succès : des milliers de visites mensuelles et près de 15 000 mamans sur la page Facebook. S’inspirer du nom de mon entreprise, de ma marque de commerce et de mon nom de domaine pour des articles promotionnels, je trouve ça vraiment plate. Et petit. Peut-être que c’est simplement une coïncidence car nous savons tous qu’elles existent. Mais ma mère m’a toujours dit quand on entend le bruit d’un canard et que ça marche…
Quand j’étais petite, au primaire, j’ai été victime d’intimidation. On riait de moi parce que j’étais souvent malade et que je manquais plusieurs jours d’école, car j’étais hospitalisée. On riait de moi parce que je ne courrais pas vite. On riait de moi parce que ma mère prenait des marches devant l’école pendant les récréations et qu’elle m’envoyait la main. Je n’avais pas beaucoup d’amies. La seule chose qui me sauvait était mes bonnes notes. J’avais au moins ça de plus que les autres. C’est comme si les grands, les confiants avaient un pouvoir sur les petits. Je n’étais pas assez forte pour confronter ceux et celles qui me faisaient de la peine. J’ai passé à travers du mieux que je le pouvais.
Fini ce temps-là.
J’ai comme l’impression de revivre mon passé. Que certaines grosses compagnies veulent écraser les petites. Quand j’ai commencé à écrire, vous savez quoi ? On a essayé de me faire peur pour que j’arrête. J’ai dit NON. J’ai persévéré. Quatre ans plus tard, j’ai l’impression qu’on essaie de me faire peur à nouveau. Et savez-vous quoi ? Je dis NON à nouveau.
Le succès des rassemblements, les commentaires que je reçois, les beaux projets que je réalise et votre présence sur le Web me confirment que Je suis une maman à bel et bien sa raison d’être. C’est le cœur rempli de gratitude et d’humilité que je vais poursuivre sa mission. Merci infiniment pour cette confirmation.