Cancer du sein : L'histoire de Renée et Gontran

Sur le blogue Je suis une maman, Annie nous partage l’histoire de son amie Renée qui a un cancer du sein.

On parle beaucoup de cancer du sein, on voit des campagnes de pub partout, des rubans roses sur à peu près tout… On vous dit de vous examiner les seins régulièrement, de surveiller les bosses suspectes, d’aller voir un médecin une fois par année.

Mais savez-vous qu’il existe plusieurs formes de cancer du sein, et que ce cancer ne se manifeste pas toujours sous forme d’une bosse ?

Une grande amie, Renée, vient tout juste de célébrer son « premier anniversaire » de couple avec celui qu’elle appelle affectueusement « Gontran » : son cancer inflammatoire du sein (CIS).

Un cancer inflammatoire du sein est la forme la plus rare et la plus agressive de cancer du sein qui soit (seulement 1 à 5 % des femmes atteintes d’un cancer du sein ont ce type, et il touche généralement les jeunes femmes de 18 à 40 ans).

De plus il ne se manifeste pas par une bosse. En fait, lorsqu’il est « découvert », il est généralement trop tard et il est automatiquement catégorisé de stade 3 b.

Dans le cas de Renée, qui a un cancer de stade IV, cela signifie que le cancer se retrouve ailleurs dans le corps, métastasé (dans son cas au cerveau), et ce type de cancer est incurable. Elle a 38 ans, est fiancée et a deux enfants de 3 ans et 20 mois.

Elle s’est donné comme objectif d’éduquer les femmes, d’éduquer les médecins aussi sur ce genre de cancer rare, afin qu’il puisse être détecté beaucoup plus tôt ! Et je l’aide à accomplir une partie de cet objectif avec ce texte !

Le cancer de mon amie Renée a été découvert beaucoup trop tard malheureusement.

Allaitant son fils de quelques mois, elle a consulté son médecin de famille pour traiter une mastite, et c’est après plusieurs séries d’antibiotiques, et parce que la « mastite » ne guérissait pas (et ne s’améliorait pas non plus !), qu’elle a insisté pour passer d’autres examens… qui ont mené à la découverte de ce cancer rare.

Il faut savoir que les symptômes de ce type de cancer (qui sont décrit plus bas) apparaissent de façon spontanée, et que ce type de cancer n’est pas détectable avec une mammographie.

En date d’aujourd’hui, un an plus tard, elle aura eu 16 traitements de chimiothérapie, une mastectomie partielle (retrait de la tumeur seulement dans le sein gauche) et une complète (enlèvement du sein droit et des ganglions), 25 traitements de radiothérapie, une chirurgie au cerveau pour retirer la tumeur (métastase de son cancer du sein), et elle doit maintenant poursuivre avec un traitement intraveineux toutes les 3 semaines à titre préventif (qu’elle a commencé le 22 février 2015 en fait) et ce, pour le reste de ses jours.

Le cancer du sein, ça n’est pas seulement des traitements et merci-bonsoir, c’est fini !

Un cancer du sein, c’est des effets secondaires très incommodants au niveau physique (douleurs chroniques constantes, lymphœdème dans la plupart des cas, nausées, maux de tête, fatigue, etc.) et au niveau social (perte d’emploi, difficultés financières…)

Il est extrêmement important de regarder nos seins souvent, sous toutes les coutures, de les toucher/tatonner/pétrir pour trouver une bosse, mais aussi de les REGARDER.

Avec nos yeux, devant un miroir, devant/dessus/dessous ! 


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Comment reconnaître un CIS ?

Selon le site de la Société canadienne du cancer, les signes et symptômes d’un cancer inflammatoire du sein peuvent être les suivants :

- sein qui est chaud au toucher
- changements de la peau du sein
- couleur rose, rouge ou violet
- La couleur peut passer de pâle à foncée au fur et à mesure que le cancer évolue.
- capitonnée comme l’écorce d’une orange (peau d’orange)
- bosses ou saillies
- sein sensible ou douloureux
- sein enflé ou qui augmente soudainement de volume en peu de temps
- sein ou mamelon qui pique
- épaississement du tissu mammaire
- écoulement du mamelon
- changements du mamelon
- masse au sein – rare
- ganglions lymphatiques enflés à l’aisselle (ganglions axillaires) ou au-dessus de la clavicule


Si vous croyez que vous pourriez avoir l’une ou l’autre des formes de cancer, si vous sentez une bosse, si petite soit-elle, ou remarquez un des changements ci-haut sur vos seins, consultez un médecin sans attendre.

Même si c’est tout petit-presque rien !

Ça ne sera jamais « stupide » d’avoir peur parce qu’on croit que quelque chose ne va pas…
 

Article rédigé par Annie Goudreau
Mon blogue : 
Morceaux arc-en-ciel


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