Le mot juste...
Son dictionnaire, ton dictionnaire, mon dictionnaire – et oui, nous nous sommes approprié la signification de certains mots.
Il y a bien des Larousse, Robert, Petit et Grand. Il y en a d’autres, des Reverso, Wikipédia, Linternaute. Il y a même l’Office québécois de la langue française pour nous guider.
Pourtant, il arrive parfois que l’on utilise un même mot pour s’apercevoir que l’on n’a pas la même définition de ce mot.
Surtout quand on discute à bâton rompu. Sans préparation. Sans but précis.
Avez-vous remarqué? Troublant, n’est-ce pas.
Avez-vous déjà eu une discussion avec quelqu’un pour arriver en fin de compte à vous dire, c’est ça, c’est ça que je voulais dire.
Et encore, non non, ce n’est pas du tout ce que je voulais dire. Quand vous avez la chance de vous expliquer ou le temps de le faire. Des raisons de le faire.
Et que dire des mots que l’on cherche? Les mots que l’on ne trouve pas. Ceux qui n’arrivent pas sur le bout de notre langue au moment opportun.
Est-ce que ça vous arrive de temps à autre?
Selon le Larousse, l’éloquence est l’art, le talent de bien parler, de persuader, de convaincre par la parole.
Avez-vous cette faculté? Je dirais ce don.
Si oui, tout sort de votre bouche aisément pour vous.
Ce n’est pas mon cas. Les mots, quand ils veulent bien se présenter, sortent dans le désordre ou sans rapport avec la conversation. Parfois, c’est surprenant. D’autres fois, drôle. D’autres moins.
Et quand ces mots que j’aime tant se présentent facilement ou rapidement, que mon esprit ne s’embrouille pas ou moins, c’est un net avantage.
Les mots doux, les mots amers, les mots durs, les mots d’amour. Les mots qui réconfortent, les mots qui font mal. Tant d’autres.
Des mots pour faire des boutades, des compliments, des plaisanteries, des discours, des reproches aussi.
Êtes-vous quelquefois à court de mots?
Arrivez-vous à avoir le mot juste?
Je les cherche mes mots. Je les aime malgré tout.
Article rédigé par France Bujold
Une question légitime à se poser quand on vient de traverser des semaines intenses comme Véronique...