On dit au revoir aux couches!

Ah cette fameuse étape cruciale dans la vie d’un enfant. Je ne sais pas pour vous, mais ici, on sentait de la pression de la part de la famille et des amis.

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«Voyons, il n’est pas encore propre?»

«Amélie elle, sa fille est propre depuis qu’elle à 1 an et demi!»

«Ça pas d’bon sens, il va rentrer à l’école et encore porter des couches!».

«Force-le, enlève-lui ses petites culottes quand il aura fait pipi 3-4 fois sur le plancher, il comprendra!»

Chacun y allait de son petit truc ou commentaire. L’impulsive en moi avait envie de leur dire d’aller prendre l’air et la maman que j’étais à l’époque, qui googlait beaucoup trop, pensait que son enfant n’était pas normal. (J’ouvre une parenthèse ici: utiliser Google pour diagnostiquer notre enfant n’est jamais une bonne idée. Je l’ai appris à mes dépens lors de ma grossesse et aussi au courant de mes premiers mois de nouvelle maman! On s’en reparlera peut-être dans un prochain billet!)

Revenons à nos couches, Cédric avait presque trois ans, et il n’allait pas du tout sur la toilette. Bien que le petit pot méga-trop-stimulant était installé dans la salle de bain depuis qu’il avait commencé à marcher et que, chaque soir avant le bain je l’installais dessus, il avait l’air de me regarder avec un air de «tu veux que j’fasse quoi avec ça?».

Bien entendu, c’était arrivé à quelques reprises que par pure coïncidence il y fasse un p’tit pipi. Vous auriez dû voir la danse de la victoire que j’exécutais dans la salle de bain quand ça arrivait. Une vraie folle! Ha ha! Malheureusement pour moi, ma danse-de-joie-du-pipi n’était pas assez pour le motiver. Je me suis alors demandé ce qui pourrait le motiver. En googlant, parce que tsé, Google n’est pas seulement là pour nous faire paniquer, j’y ai trouvé une super idée! Un tableau de motivation! Est-ce que Cédric allait aimer ça? Est-ce que ça allait fonctionner?  Je ne savais pas trop, mais bon comme ils disent, qui ne risque rien n’a rien! J’ai sorti mes talents de dessinatrice (pentoute!), et j’ai créé un tableau de motivation. Simple comme tout!

Le voici :

Le principe est assez simple, un pipi, un collant. Un caca, un collant. Après 5 collants, une surprise pigée dans mon sac magique qui contenait plein de cossins du Dollorama. À ma grande surprise et pour mon plus grand bonheur, Cédric a tripé! Je ne vous cacherai pas qu’allumé comme il est, dès la première soirée il avait assimilé le principe de la surprise. Il a fait cinq minis-pipi en moins d’une heure juste pour pouvoir avoir une surprise! Ha ha! Pour tenir parole, chaque mini-pipi a eu droit à son collant, mais le lendemain, on a réajusté le tir; le pipi devait valoir la peine! 

Après deux semaines d’utilisation, il était enfin propre! Youppi! Maman 1 – Famille et amis 0 ! J’avoue que j’ai eu de la chance, car, il a été propre du jour au lendemain sans trop d’accidents, et ce, de jour comme de nuit! Il est vrai que durant nos ballades en auto, nous avons visité plusieurs salles de bain de stations-service, restaurants et haltes routières qui nous étaient encore inconnues, mais bon, ça fait partie d’la game à ce qui parait.

Pour mettre les chances de note côté, nous avions parlé de notre tableau à son éducatrice et elle lui avait aussi fait un tableau de motivation à la garderie. Il n’avait pas de surprises du magasin du dollar, mais de petits privilèges, comme aller chercher la collation à la cuisine avec elle ou encore pouvoir aller passer la journée dans un autre local. Tant que ça sort de l’ordinaire, les enfants aiment ça!

Vous pouvez bien entendu utiliser le tableau de motivation pour plein d’autres petites réussites attendues de votre enfant. Par exemple, pour lui faire ramasser ses jouets, pour se débarrasser de la fameuse doudou, pour qu’il reste assis durant le repas ou toute autre tâche pour laquelle votre enfant manque un p’tit peu de motivation! 

Maintenant, je m’en vais de ce pas faire un tableau de motivation à mon amoureux pour qu’il époussette la maison, lave les planchers et sorte les vidanges. Pensez-vous que je vais réussir?

Article rédigé par Laurianne Loyer-B




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