Nos poules sont mortes
Nos poules sont mortes. En fait, elles se sont fait tuer en janvier cette année.
Fallait que je t’en parle, car elles faisaient partie de notre quotidien et maintenant elles n’y sont plus.
Même si ça fait plus d’un mois, ouf ce n’est pas facile partager le tout par écrit.
Si tu es abonnée à ma lettre VIP ou tu écoutes mon balado, je t’en ai parlé un peu plus tôt.
Mais je savais que je devais aussi venir faire un update ici. Alors je te partage ce que j’ai partagé à ma liste VIP un peu plus tôt cette année.
Je sais que je devais tôt ou tard te partager ce qui nous est arrivé, à moi et ma famille. Je sais que j’aurais eu des questions sur le sujet, car c’est une partie de ma vie que je partage ici et là et qui suscite beaucoup de réactions — questions.
Un mardi de janvier, j’avais eu une grosse journée de rencontres et j’ai décidé en milieu d’après-midi d’aller marcher dans ma forêt pour prendre l’air et me ressourcer.
En me dirigeant vers ma forêt, mes jambes ont figé en voyant une scène qui me hante encore aujourd’hui.
Je me suis mise à crier (comme une vraie folle).
Je suis retournée vers la maison en hurlant.
Pierre et Emma sont sortis dehors, sur le perron.
Je pleurais.
Ça a tout pris mon courage pour leur dire : «nos poules sont mortes».
Nos quatre poules sont mortes. Trois tuées par un animal qui a réussi (on ne sait pas encore comment) à entrer dans le poulailler et qui les a croqué au cou. Et notre reine du poulailler, notre belle Doodie décédée par un arrêt cardiaque — probablement le stress vécu durant l’attaque. Les poules n’ont pas une bonne gestion de stress et peuvent très bien mourir en état de stress intense.
Nos poules faisaient partie de la famille. Elles allaient avoir 4 ans au mois de mai.
Nous sommes déménagés un jeudi. Les poussins de 5 jours sont arrivés le dimanche suivant.
On les a vu grandir. Elles avaient des noms. On pouvait les prendre. Dès qu’on sortait, elles venaient nous voir. Elles étaient aimées de tous.
Jamais on a pensé qu’elles allaient mourir dans le poulailler.
On a fait le choix en les ayant de les laisser se promener du matin au soir sur notre grand terrain, en campagne (32 acres de terrain). On savait qu’un prédateur pourrait les tuer, mais on préférait les voir vivre une belle vie en liberté.
Elles ont vraiment vécu leurs best life.
Certains diront… c’était juste des poules.
Mais pour notre famille, elles étaient beaucoup plus que juste des poules.
On leur a dit au revoir, on les a pris, flatté, jasé une dernière fois.
Ce fut une épreuve triste et déstabilisante pour notre quatuor.
Mais je me console en me disant qu’elles ont eu toute une vie, qu’on a mangé les meilleurs œufs et qu’elles nous ont apporté tellement de joie et de beaux moments en famille.
Tsez quand je te parle de perspective… c’est fou comment ça change quand on choisi d’en adopter une positive.
Ça fait plus d’un mois maintenant qu’elles sont parties et le deuil se passe relativement bien.
Je ne te cacherai pas que ce n’est pas toujours facile de voir le poulailler de ma fenêtre dans la cuisine et voir aucun mouvement à l’intérieur. J’ai hâte qu’on la nettoie et qu’on la mette en vente. Car on a pris la décision de ne pas en avoir d’autres.
Alors voilà pour ce changement dans notre vie de famille.
Nos poules n’y sont plus.
Mais comme je disais plus haut, je me console en me disant qu’elles ont eu toute une vie. Qu’on a mangé les meilleurs œufs et qu’elles nous ont apporté tellement de joie et de beaux moments en famille.
As-tu un animal de compagnie? As-tu déjà eu à faire un deuil en famille?
À bientôt,
Jaime
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