Rentrée scolaire - une nouvelle école, encore!

J’ai deux fils de (presque) 9 ans et 10 ans et demi. Théoriquement, j’aurais dû avoir à composer avec une seule école primaire, à moins de déménager, ce qui n’a pas été le cas pour mes fils.

Malgré la stabilité de leur lieu de résidence, en septembre, mon plus jeune fera sa rentrée scolaire dans une 4e école, la 4e en 5 ans de scolarité. Pour une 4e fois, il devra apprendre les règles de vie d’un nouveau milieu (et nous aussi !), il devra créer des liens avec des adultes (nous aussi !) ET des enfants, il devra se faire des points de repère et participer à la vie scolaire en tentant d’avoir ce même sentiment d’appartenance au milieu que les autres enfants.  

Pourquoi quatre écoles en cinq ans ? Parce que mon fils a besoin d’une classe adaptée avec un ratio réduit et une supervision particulière. Il est recommandé dans ses nombreux rapports d’évaluations diverses qu’il a besoin de stabilité, de régularité et de constance pour bien fonctionner en milieu scolaire. 

Pourtant, en septembre, on devra recommencer à zéro encore une fois.   Mon fils étant l’exception à la règle dans le milieu des enfants  à besoin particulier, pour lui, cette 4e école, c’est une nouvelle aventure qui commence. Il est positif, enthousiaste, il trouve l’école belle de l’extérieur (nous n’avons pas eu l’occasion d’y entrer encore), bref, il a hâte ! Il est triste de quitter l’autre école puisqu’il y aura passé 2 ans (un record !), mais il envisage tout de même l’avenir de belle façon. 

Mais pour nous, les parents, c’est… différent.   J’ai deux fils, dans deux écoles différentes et qui fréquentent le service de garde, devenant ainsi non-admissible au transport scolaire. Donc en plus de devoir apprendre les nouvelles règles de la nouvelle école et de devoir adapter notre horaire de vie en fonction du trajet à faire pour couvrir les deux écoles qui ont des horaires différents, nous devrons surtout répéter, encore. 

Répéter notre histoire, répéter les diagnostics, répéter les trucs et astuces pour comprendre et travailler avec notre homme, se fâcher à l’occasion parce que l’école ne comprend pas ce qu’on explique et mettre notre pied à terre pour faire reconnaître et utiliser les adaptations mises en place depuis des années. En juin 2014, j’ai écrit ICI que « ça prend 6 mois avant d’atteindre un certain niveau de compréhension/confiance entre prof-enfant-parent. Sur 10 mois d’école. »  (je parlais évidemment des cas avec des enfants à besoins particuliers, comme mon fils qui joue à l’école musicale) C’est donc plus ou moins 6 mois où le prof apprend à connaître l’enfant, où l’enfant apprend à connaître le prof, où le parent apprend à connaître le prof, et vice versa. Bref, 6 mois où les apprentissages académiques ne se font à peu près pas.

Après la deuxième école, j’avais déjà compris le principe, et depuis, je n’attends plus qu’on me contacte pour jaser, je prends les devants. Mon cartable-à-prof plein de documentation au sujet des problématiques de fiston est en cours de révision, j’ai déjà confirmé que le matériel adapté était transféré d’une école à l’autre, le premier contact a été fait avec la direction et j’ai déjà en poche la date du premier rendez-vous avec le prof et les intervenants (le jour de la rentrée scolaire !). Bref, on est en business. Est-ce qu’on arrivera à raccourcir le délai de 6 mois pour instaurer des liens de confiance ? L’avenir nous le dira…

Vous avez déjà vécu les changements d’école ? Vous vivez ça comment ? Vous avez des trucs ? 

Article rédigé par Annie Goudreau
Mon blogue : Morceaux arc-en-ciel



 




Précédent
Précédent

Routine de Juliette, 2e année!

Suivant
Suivant

La foutue crise de la trentaine