À quel âge peut-on laisser nos enfants colporter sans notre présence ?
18 h 30 dans un quartier résidentiel de Montréal, une jeune fille sonne à la porte. Elle est toute petite et semble avoir entre 8 et 10 ans. Elle vend du chocolat pour une activité parascolaire comme plusieurs enfants font régulièrement. D’instinct, je cherche ses parents des yeux. Habituellement, s’ils ne sont pas à la porte avec l’enfant, ils sont sur le trottoir à quelques pas. Je scrute à gauche, à droite, personne ne l’accompagne.
Aventure en couleur
Le doux chant des oiseaux pénètre dans mon oreille pour s’installer en trame sonore de mes derniers rêves du matin. Mon réveil des jours où les enfants sont chez leur papa d’amour.
Café fumant en main et journal sous le bras, je me dirige au salon pour savourer la journée qui commence. Moment tant chéri qui diffère franchement de la routine matinale (et parfois infernale) précédant les journées de garderie de mes adorables tornades de 3 et 4 ans. Avec assurance et fermeté, je pose le pied sur une petite voiture aux angles un peu trop pointus! Le café déborde de la tasse, j’en ai partout sur ma robe de chambre, le plancher est un jardin de jouets. Comme la mauvaise herbe, il y en a partout et il en pousse toujours de nouveaux que parfois même je n’en connais pas l’origine.