3 trucs pour contrer la dépression saisonnière - Entrevue Dre Johanne Lévesque, neuropsychologue
Avec l’automne qui est à nos portes, jumelé à une pandémie nationale, la dépression saisonnière peut frapper fort cette année. Je me suis entretenue avec Dre Johanne Lévesque, neuropsychologue, afin d’apporter des pistes de solution concrètes. J’avoue ne pas être la plus grande fan de l’automne habituellement, et cette année, je redoute quelque peu de sombrer durant l’hiver. Je suis cependant convaincue qu’en prenant action rapidement et de façon soutenue durant les prochains mois, nous pouvons passer à travers cette période dans la bonne humeur.
Dre Lévesque m’a expliqué que la cause de la dépression saisonnière est un problème physiologique dû à la diminution de la luminosité. Certains cerveaux sont plus fragiles que d’autres au manque de lumière, ce qui entraîne ainsi la personne vers une humeur plus morose.
S’exposer à la lumière
Une bonne solution est donc de s’exposer le plus possible à la lumière naturelle, en allant prendre une marche durant la journée par exemple. Une autre solution est d’utiliser une lampe de luminothérapie durant une petite demi-heure, durant le déjeuner par exemple. Nous avons publié un texte de notre collabo Jessica sur le sujet récemment.
Ce faisant, nous rétablissons la quantité de lumière reçue par notre cerveau. Pour ma part, je marche tous les matins et tous les après-midis pour aller chercher mes enfants à la garderie et à l’école, qu’il fasse beau ou non! Ça me fait un bien fou, et à eux aussi.
Du temps pour ce qu’on aime
Une autre bonne idée est de mettre à l’horaire, tous les jours, au moins une chose que nous aimons faire. Ceci améliorera certainement notre humeur et nous aidera à ne pas rester dans notre morosité. Petite idée pour combiner les deux premiers conseils: prendre une marche dehors à 2 mètres avec quelqu’un qu’on aime! De mon côté, je cuisine, bricole ou lis tous les jours.
Être active
L’activité physique est aussi une bonne pratique à ajouter à vos habitudes de vie. Une activité optimale en est une qui utilise 60 % à 80 % de votre capacité maximale, appelée Vo2Max. Pour calculer votre Vo2Max, c’est ici..
Si on a une humeur positive, les neurotransmetteurs s’enlignent sur notre état. Donc, plus on est joyeux, plus on produit des substances qui nous gardent joyeux… c’est un cercle qui tourne! En le faisant assez longtemps et assez souvent, notre cerveau est entraîné à rester d’humeur positive. Le contraire est aussi vrai… la spirale de la mauvaise humeur/de la dépression est difficile à défaire par la suite.
Le plus difficile est de faire le premier pas vers l’amélioration. Mais rien ne vous empêche d’améliorer votre humeur!
Commencez par identifier une chose qui déclenche chez vous un sourire, par exemple une chanson. Ça peut devenir votre premier pas.
Par la suite, le deuxième pas sera plus facile, et ainsi de suite.
Essayez également de trouver ce qui vous donne de l’énergie en fonction de votre personnalité. Par exemple, les personnes extraverties ont davantage besoin d’être en contact avec d’autres humains que les personnes introverties, qui elles préfèrent souvent des moments seuls et calmes.
Texte par Emilie Poirier
Maman Blogueuse – Team J
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Noémie nous partage plusieurs idées inspirantes pour bien profiter de ce long week-end en famille.