Frangins en confinement
Nous avons été en confinement presque total durant plus de 2 mois, et le déconfinement se déroule lentement mais sûrement. Pour notre famille, ça a impliqué l’arrêt de l’école pour ma presque 7 ans, l’arrêt de la garderie pour mon 4 ans, le télétravail pour les 2 parents et la vie à la maison pour notre bébé de quelques mois. Mon garçon de 4 ans, Arthur, a plus que bénéficié de la présence accrue de sa grande sœur Elisabeth!
Ces deux-là s’aiment beaucoup et se chicanent peu, même en temps normal. Maintenant, après déjà 3 mois ensemble 100 % du temps (nous sommes dans la grande région de Montréal, donc nous n’avons pas eu de retour à l’école en présentiel), ils s’apprécient encore plus! Ils jouent ensemble toute la journée, s’inventent des histoires, prennent soin l’un de l’autre et dorment même souvent collés collés.
Comme l’école n’a pas recommencé en présentiel, ma grande avait des devoirs, des leçons et des suivis avec ses professeurs à faire. Puisqu’elle devait pratiquer ses leçons mais que nous n’étions pas toujours disponibles, elle s’est mise à pratiquer ses mathématiques et son anglais avec son petit frère. Quelle ne fût pas ma surprise quand mon 4 ans s’est mis à réciter les tables d’additions et de soustractions sans erreur! De plus, il m’a demandé cette semaine un pupitre, comme sa grande sœur. Comme il le dit si bien : il est rendu grand lui aussi.
Leur relation fraternelle était déjà forte, mais je la sens maintenant indestructible. Ils ont beaucoup de chance de s’avoir ces deux-là!
Un texte d’Emilie Poirier
Le fils unique a eu le bonheur de devenir grand frère récemment.