Mon fils unique…a une sœur.
Il y a deux ans, j’ai rédigé un article sur ce blogue où je traitais de l’enfant unique que j’ai.
J’écrivais par rapport à ma fierté de lui donner toute mon attention, du lien fort qui nous unit, mais aussi de mes craintes et ma culpabilité de ne pas avoir pu lui offrir de vivre la fratrie.
En mars 2022, j’ai eu le bonheur d’accueillir dans ma vie une belle petite fleur du printemps.
J’ai mis au monde sa petite sœur. Avec 6 ans d’écart entre les deux, mon fils unique est encore complètement unique à mes yeux, mais il est aussi devenu un grand frère.
Un grand frère conscient de sa valeur, conscient de sa chance.
L’écart
De belles années d’écart entre mon fils et ma fille sont présentes, et j’adooooore cela. Je n’y vois aucun désavantage.
Bien au contraire, j’ai le bonheur d’avoir un grand garçon autonome qui se souviendra de sa maman enceinte, celle qui allaite, celle qui prend soin d’un nourrisson.
Il sera aux premières loges du développement de sa petite sœur. Avec toute sa bienveillance et sa grandeur d’âme, il pourra l’aider à évoluer et lui apprendre la vie.
Une source insatiable de valorisation pour un enfant. Mais je crois surtout qu’il n’y a pas d’écart d’âge idéal. Je crois simplement que notre histoire de famille nous appartient et qu’elle est singulière et unique pour chacun.
Gratitude
Je suis extrêmement reconnaissante d’avoir eu la chance de vivre autant d’années « juste » avec lui. Je me suis entièrement dévouée à ses premières fois, ses expériences, ses activités, à tout son développement tant émotionnel, moteur que physique.
Tout au long de son parcours, je me suis concentrée et donnée à lui.
Dynamique
Évidemment, l’arrivée de ma fille apporte son lot de changements.
Elle nous offre déjà ses couleurs, son essence et sa personnalité. Une dynamique familiale renouvelée, avec une merveilleuse petite puce qui vient parfois pimenter parfois adoucir notre quotidien.
De nouvelles interactions naissent et c’est absolument magnifique à vivre.
Maintenant
Je ne sais pas si mon sentiment de culpabilité par rapport à la fratrie qu’il n’aurait pas vécu aurait perduré dans le temps (me connaissant, probablement).
Ce que je sais, c’est que je continue d’apprécier chaque instant de ma vie en temps réel. La vie m’a offert de revivre la maternité et je lui en serai éternellement reconnaissante jour après jour.
Ma maternité, ma famille sont ce que j’ai de plus précieux.
À lire sur le blogue Je suis une maman
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