Le danger de la comparaison
Même si je le sais, même si je me fais des rappels ici et là, ben des fois, j’oublie. Puis je compare. Puis bien évidemment ce qui s’en suit n’est pas super ni très positif.
J’en conviens que c’est OK de se lever la tête de l’eau de temps en temps pour jeter un coup d’œil autour de nous. Dans certains instants de ma vie, ça m’aide à me réorienter ou faire le point.
Mais parfois, ça peut nuire plus qu’autre chose.
Ce fut le cas cette semaine.
Le rassemblement. Le grand jour approche. Dans un peu plus d’une semaine, nous serons tous réunis pour une magnifique journée entre femmes (et quelques hommes ;-)).
Je ne sais pas si c’est la fatigue, je ne sais pas si ce sont les SPM ou juste une Jaime fragile qui vous écrit ces lignes, mais cette année, je doute de moi.
Je veux tellement que les convives passent une agréable matinée.
Je veux tellement qu’elles repartent avec un immense sourire sur le visage.
Je veux les gâter.
Je veux leur faire du bien.
Cette année, l’organisation de l’événement a été plus ardue. Plusieurs courriels sans réponse, quelques désistements (partenaires qui avaient des difficultés financières) et des conflits d’horaires.
Cynthia et moi avons mis beaucoup de temps et d’efforts pour organiser un 9e rassemblement digne des précédents.
Faque me voici aujourd’hui, en train de faire des comparaisons avec les années passées.
MISÈRE.
Puis de douter. De me demander si j’ai du temps pour en faire plus, si les gens vont aimer.
MISÈRE.
Aucune année n’est pareille à la précédente. Ça ne sert à rien de comparer.
Le danger de la comparaison peut avoir un impact sur l’estime de soi si cette dernière est plus fragile. Voilà, c’est mon cas aujourd’hui.
Avec le rassemblement qui approche, la publication de mon livre qui arrive aussi à grands pas, je suis ben ben fragile.
Alors je vais aller relire quelques chapitres de mon livre (!!!) – vous comprendrez quand vous l’aurez lu, je vais me retrousser les manches et terminer les préparatifs du rassemblement. Puis, je vais prendre un moment pour respirer profondément afin de me recentrer.
Mais avant tout ça, je vais me donner une petite tape dans le dos, car je crois en avoir besoin. Et je vais également me parler un peu (car je pense que j’en ai besoin) : « Lâche pas Jaime. Tu travailles extrêmement fort, tu organises ce rassemblement avec la meilleure des intentions et ton cœur est au bon endroit. Donne-toi une chance. Fais-toi confiance. Tout sera correct. »
Go Jaime Go.
Article rédigé par Jaime Damak
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