À toi nouvelle maman

C’est durant les tétées de nuit regroupées (!?) de mon nouveau-né que j’ai découvert le site Je suis une maman.

Pour me tenir réveillée durant ces snacks de nuit, je naviguais souvent sur le net.

Cette nuit-là, c’est comme si la réalité m’avait sauté au visage, j’ai réalisé que : JE SUIS UNE MAMAN ! 

J’ai donc tapé cette phrase dans Google, comme si ça pouvait me le faire réaliser encore plus.

C’est ainsi que je suis tombée sur ce merveilleux site qui m’a tenue compagnie bien des nuits.

J’ai donc envie de partager à mon tour un petit texte d’encouragement pour toi, nouvelle maman, qui apprend à vivre tranquillement avec la fatigue et l’apprentissage d’un nouveau-né dans ta vie. La première année de vie d’un bébé est exigeante : physiquement et mentalement. 

Que l’on se le dise, celui ou celle qui a décidé de coller les deux mots suivants ensemble : congé & maternité, afin de nommer ces 50 semaines auxquelles nous avons droit au Québec suite à une naissance, n’avait jamais expérimenté la chose j’en suis convaincue.

Crédit photo : Isabelle George

Crédit photo : Isabelle George

Adaptation de maternité, apprentissage de maternité, découvertes et échecs de maternité ou même encore manque de sommeil de maternité … mais CONGÉ de maternité ? Euh NON !

Mais plus le temps passe et que cette première année ne devient qu’un souvenir, plus j’ai envie de l’appeler un défi fantastique de maternité qu’à ton tour, tu t’apprêtes à traverser.

Du haut de mes petits 17 mois d’expérience, voici ce que j’ai envie de te dire :

Oui, il y a des moments difficiles, où tu ne te sens pas à la hauteur, où tu pleures, accepte-le. C’est passager ça aussi, comme tout le reste.

Il y a aussi beaucoup de moments justes parfaits avec ton petit chéri.

Ceux-là, savoures-les au maximum. Tu n’es pas dupe, ils sont aussi éphémères, mais vies-les à fond, respires à grands coups de poumons ton bonheur, cela t’aidera à surmonter les prochains défis sur ton passage.

Prends le temps de réaliser que pour une fois dans ta vie, le temps paraît plus long. Apprécies-le.

Profites-en pour découvrir ton quartier et ses attractions si ton être cher demande le grand air pour se laisser aller dans les bras de Morphée.

Un de mes petits bonheurs était de trouver le parfait endroit au parc où m’installer pour lire un livre d’une main et agiter la poussette de l’autre.

Oui, j’aurais préféré qu’il dorme dans son lit, mais je me disais, quand est-ce que je faisais ça moi avant, m’asseoir dans un parc et bouquiner?

Merci petit trésor de m’en donner l’opportunité ! 

Vies le moment présent. Acceptes-le tel qu’il est. Si tu n’y arrives pas toujours, et bien ça aussi acceptes-le.

La culpabilité... tu connaissais sa définition, maintenant tu connais le sentiment.

Apprends à vivre avec le fait que tu n’es pas parfaite mais sois fière de donner le meilleur de toi-même et des fois simplement le mieux que tu peux.

Chantes, danses, joues avec ton bébé; lorsque tu seras retournée au travail, tu te diras certaines fois que tu aurais dont dû apprécier plus les moments à jouer à COUCOU pour la Xième fois avec ton petit farceur.

Ces moments là s’envolent.

Ne sois pas pressée à ce qu’il atteigne l’étape suivante : manger solide, ramper, parler ou marcher. Chaque chose en son temps. Sois fière de ce qu’il est aujourd’hui. Il est là le bonheur sans inquiétude. 

Vies-le à fond ce défi fantastique de maternité; essayes des cours de cardio-poussette, de piscine, redécouvres les plaisirs de la bibliothèque et de l’heure du conte, apprends à cajoler ton mini-toi avec des cours de massage pour bébé, rencontres d’autres mamans, ça fait tellement de bien d’échanger sur notre réalité. 

Puis les 50 semaines passeront, les souvenirs s’accumuleront, ta traverse sera unique et remplie de hauts et de bas, de succès et de fautes. Tu auras donné et reçu pendant une année à temps plein de l’amour inconditionnel.

À toi nouvelle maman, je te souhaite d’apprendre à arrêter le temps et à découvrir tout doucement ton petit trésor durant ce défi fantastique.

Article rédigé par Isabelle George




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