Il n’est jamais trop tard
Dernièrement, dans ma vie, j’ai dû faire face à certaines réalités plates dans ma vie de maman. Sur le coup, j’étais complètement déstabilisée et je me suis demandé à plusieurs reprises comment ça se faisait que je n’avais pas vu le tout venir? Qu’est-ce que j’avais loupé ? Je m’en suis voulu beaucoup, parce que vous le savez, c’est ça que nous faisons (presque toutes) en tant que mère. Nous sommes assez bonnes pour sortir les cartes de la culpabilité et du blâme de notre jeu puis de les regarder à profusion.
Mais depuis que je suis maman, un apprentissage revient régulièrement et je crois qu’il est un essentiel pour tous les parents : il n’est (presque) jamais trop tard.
Pour changer une situation.
Pour modifier un comportement.
Pour demander de l’aide.
Pour améliorer une façon de faire.
Pour restructurer les règles de la maison.
Pour revoir nos valeurs familiales.
Il n’est jamais trop tard. Ça se peut que ce soit ardu et que la route vers le sommet de cette nouvelle montagne soit parsemée de défis et moments difficiles. Mais une fois que vous aurez atteint le haut, vous serez si heureux de votre choix! Je vous le dis.
Parce qu’il n’est jamais trop tard.
Je suis présentement au bas d’une montagne. J’ai entamé quelques pas et je peux vous dire sans aucune hésitation que ce sera probablement ma plus difficile montée jusqu’à maintenant. Oui, il y a eu des pleurs, des paniques; il y a même eu un méga pétage de coche de ma part. Cela dit, je suis aussi consciente de tout l’espoir devant moi. Que je suis en mesure d’aider mon enfant et que l’aboutissement de nos nouvelles façons de faire, des changements imminents ne pourront l’aider dans les jours, mois et années à venir.
Ça revient un peu à l’attitude que nous choisissons devant un choix, même si celui-ci est plate. J’en ai parlé dans un billet il y a quelques années. Oui, c’est important de vivre l’émotion du moment… que ce soit la tristesse, la déception, la frustration, même les grandes joies. Toutefois, peu importe la réalité, on doit se recentrer et poursuivre notre route. Quand nous vivons une étape difficile, c’est facile choisir la voie de la pitié, du découragement ou du « pourquoi moi? ». Mais il faut tellement ne pas rester dans cette voie.
Pourquoi ? Parce qu’il n’est jamais trop tard.
Je termine avec un conseil d’amie – si vous êtes dépassée par une situation familiale, parlez-en à quelqu’un. Demandez de l’aide, trucs, astuces afin de vous aider à reprendre la bonne route.
Article rédigé par Jaime Damak
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