Prendre le temps dans le Bas-Saint-Laurent : la leçon que j’ai apprise

La première fois que j’ai visité la région du Bas-Saint-Laurent, c’était en été. J’étais avec Pierre, Emma et Philippe et je m’en rappelle comme si c’était hier.
Mais pourtant plus de 4 ans se sont écoulés depuis.

Dès la seconde où j’ai ouvert la porte pour sortir de l’auto après notre roadtrip Sherbrooke direction Rivière-du-Loup et senti l’air du fleuve, j’étais conquise.

Conquise à la seconde près.

Chose qui ne m’arrive pas souvent.

Je me souviens du coucher de soleil que nous avons vu en famille, au Parc de la Pointe.

Au Parc de la Pointe avec les enfants.

Dans les tops que j’avais vus dans ma vie. Le coucher du soleil, les enfants qui se baladent. La nature grandiose devant nous.

Cet endroit m’avait marqué.

Quand on m’a demandé si je voulais venir en région pour collaborer sur un projet bien-être, j’ai dû réfléchir un gros 0,5 seconde avant de dire OUI.

Oui, je le veux.

J’avais zéro détail, mais je savais dans mon fond intérieur que je devais dire oui.

Prendre le temps dans le Bas-Saint-Laurent

Je voyage régulièrement pour créer du contenu car c’est l’une des thématiques principales que je couvre dans le cadre de mon travail. Puis, si je suis 100 % honnête, les voyages pour le travail sont souvent intenses avec plusieurs arrêts, de grosses journées et comme je suis une personne qui veut livrer un bon contenu et offrir le meilleur de moi-même, je ne prends pas toujours le temps de prendre mon temps quand je suis en mandat… et pourtant depuis quelques années, je travaille fort pour vivre une vie avec moins de «hustle». Comme quoi nous avons toujours quelque chose à travailler !

Or cette fois-ci, le mandat était clair : prendre le temps, entre filles, pour une escapade de type retraite dans le Bas-Saint-Laurent.

J’avoue que j’étais un peu inconfortable car d’un côté, j’étais dans un coin du Québec propice pour être en mode «slow» de tout mais de l’autre, j’avais la Jaime qui n’était pas habituée à ça dans le cadre de ses voyages pour le travail.

Quoi faire avec tout ça ?

Je me suis mise à réfléchir et j’ai décidé de me prêter au jeu : et si je prenais vraiment mon temps lors de ce séjour dans le Bas-Saint-Laurent ?

À part un rendez-vous durant le séjour, nous n’étions attendues nulle part à des heures précises.

Alors la table était mise : nous allions prendre notre temps et vivre pleinement cette escapade entre filles.

Toute une leçon apprise

Dans ma vie personnelle, je suis capable d’être au ralenti, et j’ai appris comment je pouvais faire des pas de géant dans toutes les sphères de ma vie quand je prends du temps pour peser sur pause et prendre soin de moi.

Et là, j’ai mis cette façon de faire en pratique dans ma vie professionnelle.

OH MY WOW.

Tout d’abord, Rivière-du-Loup et Kamouraska sont deux lieux d’exception pour pratiquer la prémisse - prendre son temps.

Les déplacements sont faciles (je recommande quand c’est possible de longer la route du fleuve, c’est juste trop beau).

Trouver un stationnement est zéro complexe.

Les gens sont accueillants.

Avec un mixte d’activités intérieures - extérieures, il y a plein de combinaisons gagnantes pour une escapade bien-être où l’on prend notre temps.

Musée du Bas-Saint-Laurent

Au lieu de suivre un horaire où nous devions être à telle place à telle heure, nous avons tout simplement pris notre temps.

Durant notre escapade, on a même pris un matin pour flâner dans le lit, avec le petit foyer ouvert et on a pris notre temps pour se préparer.

J’ai même pris un bain un soir avant de me coucher. (Les suites à l’hôtel Universel à Rivière-du-Loup sont TOP.)

Du gros bonheur.

La leçon que j’ai apprise ?

Même dans un cadre professionnel, c’est OK et même parfois nécessaire de prendre son temps.

Le séjour avec mon amie Karoline fut incroyable.

On a même été privilégiée en étant témoin des premiers flocons dans la région et on en a profité pour faire une randonnée féérique sur le Sentier des Cabourons.

La première tombée de neige !

En prenant notre temps, nous avons pu avoir toutes sortes de conversations. Il y a même un soir où nous avons discuté de grands sujets, parce qu’on avait le temps de se poser, de se retrouver et échanger ensemble.

Prendre le temps.

Oh que oui.

Chaque jour, je prenais un moment en fin de journée pour revoir le contenu réalisé dans la journée et je me disais wow : on en a fait des choses aujourd’hui même si on prenait notre temps ! Je me suis surprise moi-même à mettre plein de petits coeurs sur les photos prises qui étaient mes coups de coeur et que je voulais partager sur les réseaux sociaux ou sur le blogue.

Prendre le temps.

Même dans un cadre professionnel, c’est OK et même parfois nécessaire de prendre son temps.

Et quand on séjourne dans une région telle que le Bas-Saint-Laurent, tous les ingrédients sont là pour t’aider et t’amener à le faire.

Dans une vie où tout va malheureusement trop vite, je réalise maintenant que je dois davantage prendre mon temps, autant du côté personnel que professionnel.

J’écris ces lignes et je suis remplie de gratitude.

Moi qui étais si heureuse de collaborer sur un projet voyage avec une région qui vaut le détour au Québec, je me sentais déjà si privilégiée.

Et là d’avoir vécu ce voyage, d’avoir dit oui à prendre le temps, à une retraite entre filles, à cette leçon apprise, wow, je suis quasi sans mots face à toute cette gratitude qui m’habite.

Tourisme Bas-Saint-Laurent, merci. Mille mercis.

Si toi aussi, tu as envie de partir en escapade bien-être avec une amie, ta soeur, ta mère, une collègue ou pourquoi pas ta voisine, tu peux cliquer ici.
Je te partage tout ce que nous avons fait et un itinéraire que tu peux utiliser - recréer si tu le souhaites !

Vivement d’autres moments où je prends mon temps dans le Bas-Saint-Laurent.

À bientôt,

Jaime XO

*Décharge. Ce texte est présenté par Tourisme Bas-Saint-Laurent. Toutefois, toutes les opinions émises sont 100 % les miennes.

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