L’Halloween autrement

Je déteste l’Halloween. Cette fête n’est pour moi qu’un gros irritant.

Je ne vois rien de l’fun à courir le soir encore plus que d’habitude pour engouffrer un souper vite fait (que les enfants trop excités à l’idée d’aller ramasser une tonne de bonbons refusent systématiquement de manger de toute façon), à essayer de faire fitter des costumes par-dessus des couches de vêtements, à faire du porte-à-porte par une température toujours beaucoup trop froide et maussade la plupart du temps, et à tenter de gérer les rages de sucre des petits pendant des semaines!

Non, vraiment, je n’y trouve aucun plaisir.

Je ne vous cacherai donc pas que cette année, je jubilais à l’idée de voir cette fête menacée par le méchant virus qui terrorise la planète depuis plusieurs mois. Pour une fois, je pourrais passer sans culpabilité la soirée du 31 octobre relaxe et bien au chaud avec les miens.

J’ai finalement mis un trait sur cette option. Non pas tant parce que le gouvernement Legault a décidé, le 15 octobre dernier, d’autoriser la cueillette des bonbons, mais parce que mes petites s’enthousiasment déjà à l’idée de célébrer l’Halloween. Ce serait vraiment dommage de voir les étoiles dans leurs yeux remplacées par des torrents de larmes…

Je n’entends pas pour autant aller courir l’Halloween. Pas cette année. Comme tout est différent de toute façon en 2020, j’ai décidé qu’on allait célébrer différemment.

Avec nos voisins immédiats, nous avons décidé d’organiser une chasse aux bonbons, un peu à l’image de la chasse aux cocos de Pâques. On se cotise, on achète quelques boîtes de bonbons, on compose des petits sacs qu’on cache un peu partout dans nos cours arrière, et on laisse nos petits, déguisés bien entendu, partir à leur recherche.

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Comble de bonheur, comme l’Halloween tombe cette année un samedi, on peut même faire ça dans l’après-midi! Et si le temps le permet, on peut terminer la journée avec un conte «d’horreur» raconté autour d’un feu.

Qui sait, peut-être l’idée plaira tellement aux enfants que cette façon de faire deviendra une nouvelle tradition.

D’ailleurs, on s’en est créé quelques-unes dans les derniers mois, pour égayer la monotonie.

Durant le grand confinement printanier, on s’organisait un «party» en famille le samedi soir. On se mettait sur notre 36, on se préparait un souper spécial et on finissait ça par un grand bal dans le salon au son de nos musiques préférées. Les filles nous en parlent encore, et peut-être bien qu’on ramènera le concept sous peu, quand la grisaille et la noirceur s’installeront dans notre quotidien.

Il y a aussi eu nos vendredis ciné plein air, cet été, alors qu’un grand drap blanc devenait écran géant devant lequel on s’installait dès la tombée du jour, et nos balades en nature automnales, à la découverte chaque semaine d’un nouveau boisé, d’un nouveau parc nature ou d’une nouvelle montagne à gravir.

Et vous, avez-vous de nouvelles traditions? Comment entendez-vous célébrer l’Halloween cette année?

Texte par Marie-Ève Lambert Collaboration spéciale – Team J

 

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