Mon accouchement… de triplées
Comme je vous le disais à la fin de mon dernier texte, j’ai vite réalisé au cours des années que je ne fais rien comme les autres…Et ça n’a pas été différent pour le jour J.
15 juin 2016, je suis rendu à 32,4 semaines de grossesse et j’ai enfin eu le « OK » de ma docteure pour reprendre un peu une vie normale, c’est-à-dire le droit de marcher, d’aller magasiner, etc…Cette journée-là, j’ai des pertes brunâtres que je n’ai jamais eues avant. Comme ma plus vieille (20 mois) a une sortie aux glissades d’eau cette journée et que je dois y aller avec elle, j’appelle à l’hôpital et je parle à l’infirmière qui me dit que ça doit être mon bouchon muqueux et que si je n’ai pas de contraction, de ne pas m’inquiéter… Que ça ne veut pas dire que je vais accoucher. Le bouchon peut se refaire! Je mets donc mon bikini et avec ma mère, on se dirige vers les glissades d’eau pour la journée. On passe une super belle journée et moi je fais la baleine échouée dans la pataugeoire. Est-ce que je peux vous dire que je me faisais regarder et poser bien des questions! Bref, on a une super journée qui se déroule sans anicroche. Le soir, je suis très fatiguée et j’ai un peu mal au cœur. Je me dis que c’est la journée au soleil et la fatigue alors je me couche sur le divan et je fais une mini-sieste.
Le lendemain je me lève super en forme. Ma mère est avec moi et j’ai un rendez-vous avec ma docteure ainsi qu’une échographie. Je n’étais pas censée en avoir une cette journée-là, mais je l’avais demandée vu que ma mère était pour être là et qu’elle n’avait jamais assisté à une échographie avec les triplées. Faque… Mme Beluga se dirige à son rendez-vous, je mentionne à la technicienne que j’ai perdu mon bouchon muqueux et qu’il serait bien de vérifier l’état de mon col. Les bébés sont top shape, même que BB1 a pris 2 lb en 2 semaines et elle me donne un poids approximatif de 5,4 lb pour elle. Je reste bouche bée… voyons dont 5,4 lbs…!!! En regardant mon col, elle me dit que je suis dilatée à 1, mais que ça veut ne rien dire… je peux être comme ça longtemps. Alors ma mère et moi on s’en va dîner en attendant mon prochain rendez-vous avec ma docteure.
Au retour, j’ai une de ces douleurs qui me part du bas du dos jusqu’au cou. Je ne peux pas bouger et ça perdure. Comme j’en avais eu dans la semaine, je n’étais pas trop stressée, mais après 5 minutes, j’ai dit à ma mère : « Mom, ça ne part pas pis ça fait vraiment mal ! » Je touche mon ventre, il est mou mou mou… OK, ce n’est pas une contraction… mais ça continue. À un moment donné, j’entends mon nom. Je regarde l’infirmière qui m’attend et je lui fais signe que je ne peux pas bouger. Elle vient me voir et me demande ce qui se passe. Je lui explique la douleur et que je suis incapable de bouger. L’infirmière doit me lever de mon siège et m’asseoir dans une chaise roulante. Dans la salle, elle prend ma température… oups… pic de fièvre. La douleur est toujours là. Je me mets à trembler, j’ai chaud, j’ai froid, j’ai le goût de pleurer. Après un bon 25-30 minutes, la douleur finit par passer, mais je ne me sens pas bien. Ma doc m’entrevoit dans le cadre de la porte et elle me dit qu’elle ne pourra pas me voir, car elle s’en va en césarienne d’urgence. « Ça ne va pas toi ? », qu’elle me dit. Je lui fais signe que non. Je vous jure qu’en 5 minutes, j’étais rendue de l’autre côté, dans une salle pour me faire examiner. Eh ben, en même pas 2 heures, j’étais dilatée à 3,5 et j’apprenais que j’allais accoucher aujourd’hui, genre LÀ !
Article rédigé par Geneviève Lamont
Catherine rassemble ici quelques conseils reçus afin de bien débuter l'allaitement avec sa petite dernière et nous les partage.