Une entrée au secondaire pas comme les autres!
Il y a 12 ans, à la fin d’un mois d’août, j’accouchais d’un beau (gros!) garçon en santé, mon beau Roux parfait. Vers l’âge d’un an, j’ai commencé à le trouver moins « parfait » et à tout juste 5 ans (fraîchement de la veille!), je bénissais le ciel parce qu’il entrait enfin en maternelle, après des années d’horreur en garderie.
6 ans de primaire en classe adaptée plus tard, le temps est venu pour lui de faire son entrée au secondaire.
Photo : Annie Goudreau
Fiston est relativement prêt à franchir cette étape, après avoir fréquenté 4 écoles primaires différentes en 6 ans, l’adaptation à un nouveau milieu n’est pas problématique pour lui. Il continuera également ses apprentissages en classe adaptée de « niveau 3 » (en gros, 2e et 3e cycle du primaire, soit 4-5-6…). Il a hâte; il va porter des polos bleu royal de la Gamme de son école avec le logo de l’école brodé dessus, il va manger à la cafétéria de temps en temps, il n’aura plus de récré, mais aura le droit de trimballer sa tablette pour « chiller » au salon des étudiants réservés aux élèves des classes adaptées… Bref, pour lui, y’en a pas de problème!
Mais pour moi… c’est une autre histoire! Dans ma tête résonne encore ces quelques mots prononcés au printemps dernier par notre pédopsychiatre : « Madame Goudreau, sans vouloir vous alarmer, il vaudrait mieux attacher votre tuque avec de la broche pour les prochaines années, ça risque de déraper beaucoup dans son p’tit corps de préadolescent. ».
Photo : Annie Goudreau
Parce que pour le Roux, la gestion des émotions et des réactions aux stimuli est problématique depuis toujours, les émotions se manifestant toutes de façon quasi identique : une explosion. Mais malgré les progrès immenses à la suite des 6 dernières années de travail sur la gestion des émotions, les hormones d’adolescence sont sur le point d’anéantir une partie de nos efforts!
Nouvel environnement (une GROSSE polyvalente!), nouveaux défis (ouvrir un cadenas à combinaison!), nouvelles influences extérieures (des ados, des TONNES d’ados!), nouvelles tentations (des filles, des TONNES de filles!), nouvelle liberté (argent dans les poches pour la cafétéria!)… autant de choses qui sont inévitables quand notre enfant devient grand, mais qui me font frémir d’angoisse quand je pense à mon Roux!
Est-ce que j’anticipe un peu trop les choses? Est-ce que je m’inquiète pour rien?
Peut-être…
Quoique quand le pédopsy te suggère d’attacher ta tuque pour les prochaines années, ça fait quand même un peu flipper, non?
Sarah nous partage sa liste de musts pour une voyage en famille avec de jeunes enfants.