Comme bien des femmes, je voulais un bébé. C’était le temps, j’avais obtenu mon poste à la commission scolaire et j’avais enfin ma classe.

C’était dans les premiers jours de maternelle. Je vais le chercher un midi, et il me parle d’une jolie fille aux cheveux blonds qui s’habille en rose. 

Quand j’ai rencontré mon chum, j’ai su que je voulais des enfants avec lui. Alors on s’est fréquenté, on s’est fiancé et on s’est marié. 

Je donne naissance à un combattant sans le savoir. 

Mon amoureux est arrivé dans ma vie il y a 5 ans.  

Après un long voyage en Californie, je dois retourner dans mon patelin pour donner les fameux cours d”été à la polyvalente. 

 Vous avez peut-être déjà entendu parler du langage de signes pour bébé au cours des dernières années. Vous vous êtes peut-être dit : « Une nouvelle mode encore! ». 

C’est arrivé comme ça, au resto avec une copine et les enfants qui courent partout : « Je retourne à l’école », qu’elle me dit. « Ah bon ? Je croyais que tu aimais ton boulot. Avec les enfants, le travail, tu n’y penses pas ? Ça ne fait pas un peu beaucoup ? »

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Pendant ces 2 années, j'ai été choquée d'entendre les bravos et félicitations pour la durée de mon allaitement. Je pense que l'allaitement est la solution facile et qu'en bonus elle amène un tas de bienfaits autant pour l'enfant que pour la maman.

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Je vis présentement ma 2e grossesse, mais seulement la 1e que je mènerai à terme.

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OK, c’est mon ex. Si je voulais, je pourrais lui trouver un million quarante-deux mille bibittes. Mais bien au-dessus de tout ça et avant toute chose, c’est le papa des deux prunelles de mes yeux.

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Je suis une jeune maman de bientôt 24 ans. Je tiens mon quatrième et dernier petit chausson bien au chaud dans mon bedon. Il montrera le bout de son petit nez en septembre, pour être précise.

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Mai 1998, après près d'un an d'essai...un test de grossesse positif! Ma joie fût de courte durée...le soir même, de légers saignements viennent ternir mon bonheur! Deux semaines plus tard, le verdict tombe: grossesse ectopique! Mon conjoint de l'époque "m'abandonne" pour aller passer le week-end avec ses étudiants à New-York pendant que moi, je dois me faire opérer pour retirer l'embryon qui est toujours dans ma trompe. 

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Nous avons commencé nos essais quand j’avais 28 ans. Au bout de 9 mois sans résultat lors de nos essais naturels, nous sommes allés voir le médecin. De mon côté, tout était beau (selon le docteur), mais mon mari avait cependant des résultats de spermogramme catastrophiques. Ils nous ont référé chez Procrea. Nous étions anéantis ! Nous avons traversé une grande noirceur.

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Sept ans. Comme si nous avions cassé un miroir nous prédisant les sept ans de « malheur » à venir. Je mets malheur entre guillemets parce que ce-dit malheur n'a rapport qu'avec l'enfant qui ne vient pas. Même si au fil des années, d'autres petits malheurs ont traversé nos vies.

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Je me suis mariée à 26 ans, le 25 aout 2001. J’avais arrêté la pilule plusieurs mois auparavant, car elle me causait des migraines. Après notre mariage, on n’a jamais fait attention. Mes règles étaient régulières.

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L’aboutissement d’un long processus qui permettra la réalisation d’un rêve, celui d’avoir un enfant et de fonder une famille. Pour certaines personnes, l’attente est tellement longue qu’elles ont le temps d’avoir des enfants biologiques.

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Je suis tombée enceinte de mon premier bébé en avril 2006 donc je devais accoucher en janvier 2007.

En décembre, le médecin me dit que mon bébé n’est pas dans la bonne position, sa tête n’est pas par en bas. Alors il me dit que je DOIS avoir une version pour éviter une césarienne. Alors  « let’s go » pour la version… et on ne me dit pas qu’il y a des risques pour mon bébé et on ne me parle pas non plus que ça peut faire vraiment très mal !! Je n’avais pas beaucoup de liquide amniotique, mais juste assez pour faire la version (le médecin tourne le bébé avec ses mains sur le ventre) et il a vraiment forcé très fort et moi je criais… c’est la pire douleur que je n’ai jamais eue.

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18 h 30 dans un quartier résidentiel de Montréal, une jeune fille sonne à la porte. Elle est toute petite et semble avoir entre 8 et 10 ans. Elle vend du chocolat pour une activité parascolaire comme plusieurs enfants font régulièrement. D’instinct, je cherche ses parents des yeux. Habituellement, s’ils ne sont pas à la porte avec l’enfant, ils sont sur le trottoir à quelques pas. Je scrute à gauche, à droite, personne ne l’accompagne.

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