Les blues du vendredi
Avant j’avais si hâte au weekend. Deux jours de possibilités. De liberté.
Deux jours où activités, sorties, travaux, voyages, repos, rencontres, découvertes, ménage et commissions pouvaient être au rendez-vous.
Ah les possibilités! Les choix. Notre calendrier rempli, parfois quelques semaines – voir des mois à l’avance. Tu te rappelles ces moments?
Depuis l’annonce du premier confinement, on n’a pas vraiment chômé car on a vécu un gros changement en déménageant l’an dernier. Des projets à réaliser, il y en a et depuis le mois de mars 2020, le weekend, je m’arrange pour être occupée ou pour relaxer ou un mix des deux. L’arrivée du weekend me rendait toujours heureuse.
Sauf que depuis quelques semaines, je suis de plus en plus indifférente à l’imminent congé de deux jours. Oui on avance nos multiples projets à réaliser dans la maison suite à notre déménagement mais je ressens une lourdeur.
Je suis un peu tannée des séries sur Netflix.
Je suis aussi un peu à bout des soirées cinémas.
Une pile de livres m’attend mais en tout franchise, j’ai zéro envie de les lire.
Je m’ennuie.
Je m’ennuie…
De trouver la date qui convient à tout le monde pour un souper de famille.
D’acheter 3 sacs de chips car je reçois en fin de semaine.
De me préparer à recevoir des amis ou de la famille pour un brunch du dimanche.
De voir les enfants jouer aux cartes avec leurs grands-parents.
D’acheter du « Louis » et de pique-niquer dehors avec toute la gang.
Je m’ennuie de voir du monde.
Je m’ennuie.
La promenade dans la rue, la petite marche au parc, l’échange de courrier dans la cour… ouf, ça commence à être lourd en maudit.
Qui aurait cru qu’un jour, j’aurais les blues du vendredi.
Ce matin, Emma me disait dans l’auto – « wouhou, c’est vendredi! ».
Moi, j’avais zéro émotion. Zéro feeling.
C’est si triste.
Si c’est ton cas aussi, sache que tu n’es pas seule.
Espérons qu’on entre dans la dernière vague de cette tempête et qu’après ce déluge interminable, le beau temps verra enfin le jour et y sera pour un bon bout.
Et n’oublions surtout pas d’être doux avec soi-même.
C’est très normal qu’on soit tous à bout.
Soyons doux et essayons d’agrémenter notre weekend avec au moins une chose qui nous fera oublier le blues qui nous habite.
Courage, douceur et bienveillance… c’est ce que je nous souhaite.
Et une belle fin de semaine malgré tout.
Jaime
Article rédigé par Jaime Damak, blogueuse famille - lifestyle - voyage
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