Gros virus, grande réflexion
Covid-19, tu es sur toutes les lèvres. Tu es LE sujet de discussion, voire plutôt LA préoccupation. Il y aurait une terrible tempête de neige début avril qu’on n’en parlerait même pas. C’est pas peu dire ça, battre l’importance de la météo dans la vie des Québécois. Chialer sur la météo, quand j’y pense, c’était tellement parce qu’on avait TOUT et donc RIEN pour se plaindre.
Parce qu’on…
Avait la liberté.
On avait le contrôle sur notre agenda.
On avait nos 5@7.
On avait nos sorties; resto, ciné, théâtre.
On avait une routine de semaine et de fin de semaine.
On n’avait pas peur d’aller à l’épicerie et à la pharmacie.
On marchait sur un trottoir assez large pour accueillir un 2e piéton sans avoir peur pour notre santé.
On pouvait rêver à nos projets futurs de voyage pour découvrir le monde.
On pouvait envoyer nos enfants à l’école et être au travail. Simple comme cela.
On pouvait acheter du papier de toilette calmement.
On pouvait aller visiter nos parents et amis…Juste ça, on ne le savait pas, qu’un jour, toi petit virus détestable, tu pourrais même aller jusqu’à nous enlever ce droit.
Mais tu sais quoi? Tout finit par passer. Cela aussi passera. Quand? Comment? Quelle ampleur cela prendra? Je ne le sais pas.
La fameuse courbe nous le dira. Le respect des règles aidera. Puis, notre liberté reviendra.
L’intelligence humaine trouvera le moyen de te détruire.
On sort toujours plus fort d’une tempête.
Il faut simplement se rappeler que tout ce que l’on a perdu temporairement se retrouve tout simplement derrière les gros nuages gris. Je le sais, pour le moment ils sont gris longtemps…
Pendant ce temps de confinement, j’en profite pour réfléchir à ce qui me manque réellement et tout ce qui n’était pas si important finalement. Parce qu’une fois le ciel bleu revenu, je peux t’assurer, petit virus dégoutant, que je déverserai mon trop-plein d’énergie et d’amour sur ces petits bonheurs qui viennent avec la liberté!
Texte par Isabelle George
Je te donne les détails dans le texte.