Journal de la préménopause : apprendre à se connaitre de nouveau

Vous avez été nombreuses à m’écrire ou commenter les publications sur les réseaux sociaux à la suite de mon premier texte – Journal de la préménopause, publié ici, sur mon blogue Je suis une maman.

Ça m’a vraiment fait du bien partager ma nouvelle réalité avec vous et surtout de voir que je n’étais pas seule à vivre ce qui m’arrive.

En toute franchise, je me trouve encore jeune pour être en préménopause, mais par vos témoignages, je constate qu’il y en a même dans la fin trentaine qui vivent les premiers symptômes de cette nouvelle réalité, de ce chapitre de la vie que tout le monde vivra à un moment donné ou un autre.

Me voici donc de retour, avec des nouvelles, mon apprentissage du moment et un deuil à partager avec vous.

***Je ne suis pas une professionnelle de la santé, je partage ceci en toute transparence. En cas de question, SVP consultez un professionnel.***

Journal de la préménopause : des nouvelles

Depuis la publication de mon premier texte, j’ai enfin eu mes règles. 54 jours plus tard, je les ai eus. Je dois aussi vous dire qu’après la rédaction, j’ai pris rendez-vous avec ma naturopathe pour une mise à jour et voir comment je pourrais m’aider en prenant des suppléments naturels.

Je suis ultra contente de l’avoir vu, car elle a pu me donner des conseils et surtout me prévenir sur des éléments qui pourraient survenir dans les semaines, mois à venir.

Par exemple, j’ai appris que les règles peuvent être beaucoup plus abondantes quand on commence à avoir de plus longs délais entre les cycles menstruels. Pour la fille qui stresse à rien, j’étais contente de le savoir.

Heureusement, mes règles ont été pareilles qu’à l’habitude, mais comme j’aime dire en anglais – knowledge is power et je me sentais plus outillée et prête pour l’éventuelle arrivée de mes règles.

On a aussi fait un plan de match pour les suppléments et en 48 heures, je voyais déjà une différence. Faut dire que j’avais tout arrêté avant car je ne comprenais plus ce qui m’arrivait, mais je réalise maintenant que certains suppléments (surtout ceux qui viennent aider – supporter les hormones) sont un MUST dans ma vie.

Pour le moment, je choisis la voie des suppléments naturels et ça me convient.

La seule chose qui m’attriste est que j’ai pris 5 livres durant cet épisode. J’avais tellement fait d’efforts durant les Fêtes pour bien manger mais là, avec mes 54 jours sans règles, rages de bouffe, montagnes russes d’émotions – j’avais zéro volonté côté bouffe et voilà, 5 livres de plus.

Je suis toutefois sur la bonne voie, j’ai un meilleur contrôle alimentaire, je mange mieux, j’ai coupé beaucoup le gluten (ce qui m’aide à être moins gonflée) puis la balance descend tout doucement.

Un des gros plus : je dors ENFIN mieux. Dans la section nutrition de mon gym virtuel, il y a un tout nouveau produit et ça a changé ma vie. Un mélange d’ingrédients 100 % naturel et depuis que je les prends (ça fait 3 semaines), je dors TELLEMENT MIEUX. Sans oublier mon nouvel oreiller Polysleep. Je capote. Yé ! Petite victoire.

Journal de la préménopause : apprendre à me connaItre de nouveau

Mon plus grand apprentissage du moment : je dois apprendre à me connaitre de nouveau. Tous mes repères (cycle menstruel, changements hormonaux, etc.) font en sorte que je ne me reconnais plus.

Parfois, je dois peser sur pause et tenter d’analyse la situation afin de mieux comprendre.

Je dois aussi être douce avec moi-même et me pardonner davantage (je suis parfois ben rough avec moi-même).

Je réalise aussi que la communication est la clé – surtout avec ma famille et mes proches. J’essaie de leur expliquer ce qui m’arrive, je leur demande pardon quand j’explose pour e-rien et je leur demande aussi de prendre soin de moi les journées où je vais moins bien et où je suis plus fragile.

J’ai vite réalisé que sans communication, sans demander de l’aide, je n’y arriverai tout simplement pas.

Journal de la préménopause : mon deuil

Ne riez surtout pas mais j’ai eu à vivre un deuil à nouveau : soit celui de la maternité, de porter un enfant.

J’ai comme oublié que j’étais dans la quarantaine. Que mon chum est plus vieux que moi. Que notre famille est terminée.

J’ai toujours eu le regret de ne pas avoir eu un 3e enfant, mais là avec tout ce qui m’arrive, le début de la fin de mes cycles menstruels, je le réalise encore plus : fini les bébés pour moi.

Je trouve ça difficile. Ça me rappelle que je vieillis, que j’approche le mi-parcours (je l’espère) de ma vie… ce n’est pas toujours évident mais c’est un deuil que je dois faire afin de mieux avancer sur ma route.

Alors voilà pour les nouvelles du moment. J’espère que ce journal vous aidera à vous sentir moins seule. Peut-être que vous vous retrouvez dans mes mots ou peut-être vous vivez autre chose.

L’important c’est d’en parler, d’aborder le sujet, de briser les tabous afin que nous puissions toutes nous écouter, nous entraider et nous aimer à travers ces changements dans nos vies de femme.

Je pense à vous !

À bientôt pour la suite !

Jaime

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