La première « vraie » job d'été (ou la réflexion que j'ai eue)
Au secondaire, j’ai gardé beaucoup. Mais c’est en secondaire 4 que j’ai eu ma première « vraie » job où j’ai été monitrice dans un camp d’été pendant 3 semaines. Un camp où des jeunes venaient passer trois semaines (sans voir leurs parents) pour apprendre l’anglais. J’accompagnais les jeunes lors des sorties, je couchais au dortoir et assurais une surveillance en soirée. J’ai eu cet emploi deux étés de suite et j’ai tout simplement tripé.
Lundi dernier, Emma est partie à son tour, pour commencer sa première « vraie » job d’été. Elle est monitrice dans un camp de jour ici à Sherbrooke. C’est un emploi parfait pour elle. Emma est hyper créative et excellente avec les enfants.
Je dois avouer que j’ai un peu hésité quand elle voulait se trouver un emploi cet été. Avec tout ce qui se passe, Jaime la maman un peu trop protectrice à l’occasion, avait quelques incertitudes. Cela dit, en voyant les statistiques à la suite du retour à l’école des élèves du primaire, je n’avais pas d’arguments pour m'opposer à sa décision de se trouver un emploi.
En prenant un moment pour réfléchir, j’ai réalisé que mon malaise venait plus du fait que ma fille vieillissait, que ce nouvel emploi était un autre pas vers l’indépendance, un pas vers sa vie adulte. Je dois vous dire que ce n’est pas facile. J’ai le bonheur d’être maman à la maison / pigiste de la maison depuis plus de 12 ans alors je vis en quelque sorte un deuil de cette réalité d’être avec mes enfants quasi 7 jours sur 7 durant l’été. Quand j’ai fait ce constat, j’ai dû me parler pour ensuite appuyer Emma dans sa démarche d’emploi estival.
En tant que parent, je crois que nous avons un rôle à jouer pour les soutenir dans leurs décisions côté emploi tout en instaurant des limites. Par exemple, côté transport, étant maintenant un peu plus loin de la ville, j’ai dit à Emma que j’irais la porter - chercher quelques fois par semaine et que le reste du temps, j’irais la porter à l’arrêt d’autobus à 2 minutes de voiture de la maison. Ou encore, la responsabilité de se lever, préparer les lunchs et être à l’heure pour le travail. D’assumer pleinement les conséquences de ses choix avec un peu d’aide des parents.
Je pense que nous devons également trouver un nouveau niveau de bien-être. Pour moi, le temps en famille est hyper important. Vu qu’Emma terminera son camp mi-août, nous avons opté pour prendre des vacances lorsqu’elle aura terminé afin que nous puissions faire des sorties, et qui sait, un petit voyage ensemble.
Tsé la règle qui dit que vous avez juste 17 étés pour passer du temps de qualité et voyager avec vos enfants… bien moi je ne la suivrai pas. Au contraire, je crois que nous pouvons créer des opportunités toute notre vie pour cela.
Moi qui appréhendais ce moment, ça se passe relativement bien.
Encore une preuve que tout est une question de perspective et que peu importe l’âge de nos enfants, nous serons toujours leurs parents.
Est-ce que votre jeune a une « vraie » job d’été? Comment ça se passe?
À bientôt!
Jaime xo
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Tu es la clé du changement… À quelques jours de passer le cap des 45 ans, j’ai fais de grandes réalisations. Un retour sur les 4 dernières années que j’ai vécue. 4 années qui m’ont fait grandir en tant que personne et en tant que femme! Je partage le tout avec toi! En toute transparence et vulnérabilité.
Bonne écoute!