Ma peau, cette barrière protectrice

L’anatomie et la physiologie me fascinent depuis que j’ai débuté ma carrière en massothérapie. Il y a quelques années, c’est dans mes lectures et mes formations que j’ai pu mieux comprendre le rôle de la peau. C’est elle qui protège notre organisme du monde extérieur comme la pollution, les microbes, les chocs, les ultraviolets, les radicaux libres, entre autres. Elle assure aussi d’autres fonctions qu’on a tendance à oublier, mais qui sont pourtant tellement importantes telles que :

  • la défense immunitaire (certaines cellules cutanées ont la capacité de capturer les agents pathogènes qui pénètrent la barrière de l’épiderme);

  •  la thermorégulation (la capacité qu’à le corps de se maintenir à la bonne température),;

  • la synthétisation de la vitamine D et de certaines hormones;

  • et bien plus encore.

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De nombreuses personnes souffrent de problèmes de peau. Qu’on parle de l’acné, de la cellulite, de la couperose, de l’eczéma, de l’urticaire, du psoriasis, de la rosacée, du vitiligo, ou de toutes les autres problématiques que je n’ai pas nommées, les inconforts associés à ses problématiques peuvent parfois être anodins, mais ils peuvent parfois prendre une importance très grande.  Les problématiques de peau m’interpellent particulièrement parce que je cohabite avec plusieurs d’entre elles depuis maintenant quelques années.

La petite peau fragile de mon visage a, depuis le plus loin que je me souvienne, des rougeurs liées à la rosacée. Après avoir investi énormément d’argent dans les crèmes anti-rougeurs, les crèmes hydratantes, les sérums et toutes les autres solutions miracles de la pharmacie, la vie a mis sur ma route mon amie Marjo, une esthéticienne, qui m’a bien expliqué la nature de cette problématique qui nécessite une hydratation assidue. Curieuse, j’ai poursuivi mes recherches qui m’ont permis de mieux comprendre les « autres » facteurs qui ont une incidence sur cette problématique. J’ai rapidement compris que certaines habitudes de vie peuvent mener à des poussées de rosacée. L’alimentation et le stress peuvent jouer un grand rôle dans les crises.  Mieux respirer pour réduire le stress et mieux oxygéner le corps, réduire ou éviter la consommation d’aliments tels que les viandes rouges, les charcuteries, l’alcool, le café et les aliments transformés peuvent aussi faire partie de la solution pour diminuer l’intensité des rougeurs.

Le psoriasis aussi fait partie de ma vie depuis maintenant très longtemps. Par chance, je n’en ai que sur le cuir chevelu, il est donc caché par mon épaisse chevelure. Dans bien des cas, les études ont démontré que le stress et l’anxiété pouvaient mener à des crises des psoriasis. Et encore une fois, certaines habitudes de vie comme la consommation d’alcool, le tabac, les aliments transformés, les aliments inflammatoires peuvent déclencher des crises inflammatoires augmentant ainsi le renouvellement des cellules de l’épiderme (trop rapidement) provoquant ainsi l’apparition de plaques épaisses et rougies accompagnées de démangeaisons et de desquamations. 

J’ai commencé à subir les douloureuses démangeaisons de l’eczéma sur mes mains en 2018. Je fais maintenant partie de la statistique de 1 adulte sur 10 qui souffre de cette maladie inflammatoire de peau. Misère! Une autre affaire ! Sans parler des crises d’urticaire qui surviennent occasionnellement lors d’une période stressante. Bref, revenons-en à l’eczéma … J’ai d’abord cru que cela provenait de l’irritation de mes mains de masso qui endurent depuis maintenant un bon moment les huiles essentielles, les baumes et les gels plusieurs heures par jour, mais comme ça ne passait pas et que je trouvais que les problématiques inflammatoires de peau se multipliaient, j’ai poursuivi mes recherches pour en arriver à une conclusion bien simple.

Notre esprit et notre corps sont étroitement liés. Notre peau est le plus grand organe émonctoire de notre corps. Ce qui veut dire que ce qui se passe dans notre corps et dans notre tête peut mener à des problématiques de peau. Je m’explique…

Certains facteurs sont récurrents. Ils peuvent agir entant que facteurs aggravants dans plusieurs problématiques de peau.

-          Le stress

-          L’alimentation

-          Les déséquilibres intestinaux

Pourquoi je te raconte tout cela ? Parce que j’ai longtemps pensé que la sensibilité de ma peau se réglerait avec des petites crèmes et des rendez-vous chez l’esthéticienne, mais au fond, ce n’est pas toujours la solution. Dans bien des cas, une petite analyse objective de son quotidien et quelques rencontres avec un professionnel tel qu’un naturopathe, qui peut nous éclairer sur les bonnes habitudes alimentaires à privilégier, une esthéticienne pour prendre soin de notre peau professionnellement lors des changements de saison, et donner les conseils adéquats selon notre type de peau et un suivi avec une autre thérapie complémentaire pour nous apaiser comme la massothérapie, l’ostéopathie, l’acupuncture ou autre pour aider à réduire le stress.

 

N’oublie jamais santé globale et approche holistique. C’est la clé. 

Travaille toutes les sphères de ta vie et de ta santé pour avoir les meilleurs résultats qui soient.

P.S. Si tu as une condition particulière ou un suivi avec un médecin, n’oublie pas de le consulter avant d’apporter un changement drastique à ta vie.

 

Texte par Jessica Locas-Racette Équilibrio

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