Pas zen, juste un peu sage
Je ne suis pas une maman zen, ça y est, c’est dit! Sachant cela, j’essaie de ne pas en mettre trop sur mes épaules. Pas si facile que ça quand ça trotte continuellement dans ma tête! Je m’en fais pour tout, je fais toujours des listes, des listes de listes, des listes de listes de listes, vous connaissez?
Donc quand une collègue m’a dit que ma façon d’être maman l’inspirait, je n’y croyais pas! Il devait y avoir erreur sur la personne, je suis à des années-lumière de l’idée de la parfaite mère.
Je ne pense pas que le fait d’être mère et le concept de privation font bon ménage. J’essaie de ne pas faire porter le fardeau de mes choix à mes enfants. Ceci étant dit, oui, mes choix sont différents depuis que je suis mère, je choisis judicieusement mes sorties, je voyage moins, mais en aucun cas je ne me suis sentie privée de quoi que ce soit.
Je ne suis pas différente des autres mamans. Je dois aussi jongler avec les nez qui coulent, les genoux qui saignent, les leçons, l’heure des repas, mais aussi avec les crises, les soucis qu’apporte un enfant à besoins particuliers et d’une petite sœur qui a autant besoin d’attention que son grand frère en nécessite et les tensions occasionnelles dans mon couple. Malgré tout ça, si je peux faire rêver d’autres femmes parce qu’elles trouvent ça beau et inspirant, alors je peux, au fond de moi, ressentir un certain velours!
Avoir un enfant ne vient pas nécessairement avec une tasse de thé froid, des soirées écourtées ou des nuits blanches. Mon thé à moi est toujours chaud, je profite de weekends d’amoureux régulièrement avec mon mari et je ne manque jamais District 31! Je m’en donne le droit et je suis chaque jour encore plus fière!
Article rédigé par Julie Campeau
Je te donne les détails dans le texte.