Un cadeau inattendu
J’aime ma fête. J’ai toujours aimé ma fête. Même si je vieillis. Le 20 novembre est parsemé de beaux souvenirs d’enfance et belles doses d’amour année après année. En tapant ces mots, j’en vois plein de souvenirs défiler dans ma tête et les larmes coulent doucement sur mes joues.
Cette année, je n’avais pas de grandes attentes pour mon anniversaire, car je suis présentement entre deux voyages de presse (je suis revenue à la maison vendredi passé et je repars dimanche prochain), ma fête tombait un lundi (pas très glam comme jour de fête) puis hier, on commençait des rénovations majeures dans la maison. De plus, Emma était à l’école jusqu’à 19 h pour une pratique de théâtre. Vous voyez le portrait!
Je dois vous avouer que je trouvais ça un brin plate de ne pas avoir de souper prévu, ni rien à l’agenda. Pas de fleurs, ni de ballons, ni de gâteau.
Note. Je ne suis pas en train de me plaindre. D’aucune façon. Je suis juste en train de partager les faits. Fin de ma note.
La journée a débuté en douceur et ma belle Emma s’est levée de bonne heure pour me préparer le petit déjeuner. Non, mais tsé.
Ensuite, c’était une tornade avec l’arrivée de l’entrepreneur, les questions, les recherches et le début des travaux. Vers la fin de l’avant-midi, je me suis assise avec notre designer pour réviser certains trucs et puis nous nous sommes mises à jaser. Le sujet a divagué et nous avons eu une très belle discussion sur la famille. Quand elle est partie, je me suis remémoré notre échange et j’ai pleuré.
En pm, j’ai jasé quelques instants avec ma belle-sœur et nous avons eu une magnifique discussion. Ce n’était aucunement prévu. Ça a adonné de même. Une conversation franche, honnête, remplie de respect, d’empathie et d’amour. À la fin, j’ai pleuré. Beaucoup.
S’en est suivie une discussion super mignonne avec mon chum qui, vraisemblablement, se sentait mal de la tournure des événements, car il sait à quel point j’aime ma fête. Le fait qu’il prenne du temps pour me dire combien il m’aime, qu’il pense à moi et est juste pourri côté surprises, cadeaux et compagnie, j’ai été assommé par sa gentillesse.
Extrait comique de notre entretien.
Je vous épargne l’extrait romantique. Ça, c’est pour lui et moi.
Hé oui, j’ai pleuré. Encore.
Vers 15 h 45, ça a sonné à la porte. Catherine (amie, collabo et employée JSUM) était à ma porte avec sa famille pour m’offrir un gâteau. Non, mais tsé! J’étais au téléphone en mode business alors j’ai pu me contrôler et éviter une chute de larmes. Quelle belle attention!
En soirée, j’ai pleuré à nouveau en lisant les cartes des enfants et de mon chum puis j’ai ri aux éclats quand Pierre m’a servi une pointe de gâteau aux carottes dans un contenant en styromousse. Une célébration à la bonne franquette- tsé notre salle à manger est dans le salon – c’est le bordel chez nous. Mais c’était juste parfait. Moi, mon monde et plein d’amour.
En lisant leurs mots, j’ai compris. En regardant ma journée de l’extérieur, certains pourraient la qualifier de chaotique : j’ai couru partout, j’ai fait 1000 trucs, ça rentrait et sortait de la maison, c’était loin d’être une journée zen à siroter un chocolat chaud et prendre des appels de bonne fête. Toutefois, de l’intérieur, c’était tout autre chose.
Oui ma journée fut en quelque sorte chaotique, MAIS je venais de vivre une journée riche en cadeaux inestimables : tout au long de cette journée folle, j’ai eu des échanges in-cro-ya-bles parsemés d’apprentissages de toutes sortes. Où j’ai grandi. Où j’ai fait la paix. Un poids de moins sur mes épaules.
J’appréhendais mon 38e anniversaire, pour toutes sortes de raisons.
Aujourd’hui, j’ai un peu moins peur de vieillir. Je suis remplie d’espoir pour l’année (et les années) à venir.
Quel cadeau inattendu!
Note #2. Oui, je pleure encore.
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Je te donne les détails dans le texte.