Je m’assume.
S’assumer, ça peut vouloir dire plein de choses.
Pendant que je tape ces mots, j’ai un peu les frissons, car oui je me livre un peu plus, tous les jours avec toi ici et sur les différents réseaux sociaux où je partage du contenu, mais là, avec ce texte, j’ai l’impression que c’est une chose de plus.
Je m’assume davantage.
Je réalise que ça prend du courage s’assumer.
Ironique qu’un de mes souhaits pour toi cette année (si tu écoutes mon balado) était le courage.
Le courage de fermer l’autopilote. Le courage pour se retrouver. Reconnecter avec soi.
Dans la dernière année, une des façons que j’ai réussi à mieux connecter avec la femme que je suis fut par ma spiritualité.
Je l’ai dit dans un texte publié lors de mon anniversaire (mes 44 ans), mais l’an dernier j’ai recommencé à aller à l’église le dimanche matin. Et lors de ma routine matinale, je prends toujours un moment pour prier et avoir un moment de gratitude dans ma vie.
Récemment, durant ces moments, deux choses sont venues dans ma tête. Sont venues me chavirer un peu.
La première : sois patiente.
On va se le dire, je ne suis pas la personne la plus patiente dans la vie. C’est souvent le défaut que je nomme en entrevue pour le virer en positif, mais je m’assume ou je ne m’assume pas.
Je suis impatiente. Et là, de voir clair comme de l’eau dans ma tête, dans mon cœur que je dois pratiquer ma patience. Ouf, c’est tough.
Mais curieusement, je sais que c’est la chose à faire. Alors je patiente. Sur plein d’affaires.
Je continue d’avancer, à semer, à mettre en place des trucs, les bons trucs pour moi, de nouvelles façons de faire. Et je patiente. Ouf !
La deuxième : sois toi-même.
Bon. Je veux préciser ici quelque chose. Je n’ai jamais pas été moi-même ici ou sur mes réseaux sociaux. Mais j’étais probablement moi-même à 80 %.
Avant, je n’aurais JAMAIS OSÉ mentionner que j’allais à l’église. Jamais.
Avant, je n’aurais JAMAIS OSÉ dire tout haut et fort que j’accompagne des femmes avec la plateforme d’entrainement que j’utilise.
Avant, je n’aurais JAMAIS OSÉ créer Le Sisterhood (je suis tellement excitée!) ou accompagner des femmes dans l’entrepreneuriat (je suis honorée par leur confiance et tout le feedback reçu jusqu’à présent).
POURQUOI?
J’avais peur de ce que les autres allaient penser. Dire.
J’avais peur d’être jugée.
J’avais peur de ne plus être aimée.
Peur. Peur. Peur.
Alors je m’assumais… mais pas à 100 %.
Sais-tu ce que j’ai fait?
Dans une formation que je suivais, on avait comme exercice à faire : écrire notre nécrologie. Ouep. Et je l’ai fait.
En l’écrivant, car oui je l’ai fait, j’ai commencé à voir plus clair ma mission de vie, «ma purpose».
Puis là, il a fallu que je me parle.
Car je sais depuis que je suis toute petite, que je suis ici pour une raison bien spécifique. Je ne savais pas trop laquelle, mais je le savais. Sans aucune hésitation.
Et dernièrement, j’ai tout compris : je suis ici pour aider les femmes.
Je suis ici pour marcher à côté de femmes qui veulent de l’aide, veulent être écoutées, cherchent à être soutenues.
À aider les femmes à reconnecter avec elles-mêmes, à voir leur valeur, à voir qu’elles n’ont pas besoin d’avancer seules, que ce soit dans leur vie personnelle, familiale ou professionnelle.
En me cachant, en ayant peur de dire haut et fort que je suis une personne spirituelle, que j’aime et je souhaite accompagner des femmes qui veulent bouger plus, qui veulent du contenu plus axé sur la femme, qui cherchent un accompagnement authentique, vrai, en lien avec la femme pour leur entreprise… en cachant tout ça, j’étais en train de marcher dans le sens inverse de ma mission.
Euhhhh quoi??!!!!
Oui ce blogue est EXTRA. Et j’aime créer du contenu. Et je vais continuer à le faire. Oui ce blogue me permet de donner, d’accompagner, mais je sais que je suis ici pour encore plus.
Je veux donner plus. Offrir plus.
Et sachant tout ce que je sais, je dois m’assumer complètement.
Je n’ai pas le choix. Je n’ai plus le choix.
S’assumer même dans les photos que je souhaite prendre et partager.
Est-ce qu’il y a des gens qui vont quitter mon univers?
Oui. Je suis en paix avec ça.
Est-ce qu’il y a des gens qui n’aimeront pas mon approche?
Oui. S’il y a une chose que j’ai apprise au fil des ans : on ne peut pas être aimé par tout le monde.
Est-ce qu’il y a des femmes qui ne se retrouveront pas dans mon univers?
Oui. Et c’est bien correct. Il y a plein de femmes qui veulent aussi aider, qui ont une approche différente et je souhaite tout simplement que chaque femme trouve l’univers qui leur parle, qui les allume, qui peut les aider à cheminer, avancer et ne se pas retrouver seules.
Mais si je peux aider une personne supplémentaire… ce sera mission accomplie.
Je suis la même Jaime qu’avant. Avec les mêmes valeurs, la même drive, la même écoute, la même détermination, persévérance… je suis tout simplement plus alignée avec ma personne et je souhaite m’assumer pleinement.
Alors HEY THERE Jaime Damak!
Tu es mon anglo – franco préférée.
Une femme, maman, conjointe au grand cœur.
Une entrepreneure qui en a franchi des sommets en 18 ans et qui continue de le faire.
Celle qui a fondé le blogue Je suis une maman et qui crée du contenu vrai et authentique depuis plus de 14 ans. Oui, tu as commis des petites erreurs ici et là, mais tu as toujours su rectifier le tir, demander pardon et poursuivi ton chemin avec la meilleure des intentions.
Et là, tu souhaites aussi aider les femmes à se retrouver, que ce soit au niveau personnel ou professionnel – entrepreneurial. Créer toute une communauté.
Tu as encore tant de rêves à réaliser. Tant de choses à accomplir. Tant d’endroits à visiter.
Ma belle Jaime, sois patiente, sois toi-même… tu vas y arriver.
À toi, qui est encore là, à me lire, me suivre, m’écouter, m’encourager, à tous les partenaires avec qui j’ai collaboré au fil des ans, à toi qui est cliente BODi, membre du Sisterhood, une cliente que j’accompagne dans sa business… MERCI. MERCI tellement.
Tout ce que je souhaite, c’est aider. Créer. Et par mon contenu, faire une différence (positive) si possible dans vos vies.
Merci pour la confiance. Merci pour tout.
À bientôt,
Jaime XO
ÉVÉNEMENT GRATUIT EN COURS…
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