Cartes sur table
Quand je regarde le calendrier, j’ai de la difficulté à concevoir que la fin du mois de juillet approche. Mais où est passé l’été? Il me semble que tout va bien trop vite. J’ai été tranquille côté écriture dernièrement, j’avais besoin d’une petite pause pour refaire le plein d’énergie. Ce n’est pas les idées qui manquent, j’ai une liste longue de sujets que je souhaite aborder, mais j’avais besoin de me poser.
À travers le blogue et les réseaux sociaux, je suis pas mal un livre ouvert. Vous avez été témoin dans les dernières années de beaucoup dans ma vie : les beaux moments, les réflexions, les passes un peu plus rough et mes nombreuses tranches de vie. J’ai toujours choisi la carte de l’honnêteté avec vous.
Notre réalité familiale a changé quelques jours avant la fin des classes. Nous avons choisi de garder le tout dans notre jardin secret le temps que les enfants terminent les examens, le temps qu’on digère cette nouvelle réalité, le temps de vivre les émotions que nous avions à vivre.
Pierre a perdu son emploi la semaine avant le début de nos vacances. Ce fut en quelque sorte un choc. Avec le recul, on peut mieux comprendre, mais c’est tout de même déstabilisant quand on ne l’attend pas.
C’est fou comment c’est difficile d’en parler ouvertement. Par peur de se faire juger? Critiquer? Parce qu’on a peur de la réaction des autres? Parce que notre estime a pris un coup? Comme si un moment dans notre carrière professionnelle définissait l’entièreté de celle-ci.
J’avais envie de vous en parler pour justement briser le tabou.
C’est normal qu’on ait tous quelques défis dans notre parcours professionnel.
Si on était capable d’en parler ouvertement – sans avoir peur, sans honte, j’ai l’impression que nous pourrions tous rebondir plus rapidement.
Que ce soit la perte d’un emploi, la maladie ou des problèmes financiers – ces sujets ne devraient pas être tabous.
Donc voilà ce qui se passe chez nous.
Ça n’a pas été méga facile depuis la mi-juin. Il y a des jours où c’est plus rough – comme cette semaine quand on a réalisé que notre toiture sera probablement à refaire cet été (bonjour la dépense non prévue), mais je suis 100 % confiante qu’on va s’en sortir, plus fort, plus uni et en ayant grandi à travers cette épreuve.
C’est là que la question de perspective entre en ligne de compte. La mienne n’est pas toujours la bonne (!), mais je constate à quel point j’ai fait du chemin dans les dernières années. Je m’améliore, j’avance et c’est ça l’important.
En écrivant ces lignes, je me sens déjà plus légère.
Si vous vivez une passe plus difficile présentement, sachez que vous n’êtes pas seule. Puis il n’y a pas de honte à avoir, cette passe n’a pas besoin de définir qui vous êtes – la vie est agrémentée de hauts et de bas et personne n’est à l’épreuve.
C’est ce que l’on choisit de faire lors de ces moments qui définissent la personne que nous sommes.
À mijoter, à retenir, à se rappeler…
Article par Jaime Damak
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Je partage avec toi une réflexion personnelle.
Un rappel qu’il faut toujours rêver et persévérer.