Les blues de l’après-midi
L’après-lunch.
L’après-midi.
L’après-conférence de presse de M. Legault et son équipe.
Ou encore, souvent, le moment de la journée où je craque.
Crédit photo : Jaime Damak
Le 13 h à 16 h, ohhhh qu’il est pénible depuis un certain temps.
Je me réveille le matin, la grande majorité du temps, de bonne humeur, pleine d’espoir, prête pour la journée. Du lundi au samedi, j’ai la même routine : levée vers 6 h, je regarde mes réseaux sociaux, je m’entraine, ensuite je ramasse le rez-de-chaussée et je suis assise à mon bureau au plus tard à 9 h. Les enfants, eux, sont installés pour leurs travaux scolaires à côté de moi.
À 12 h 30, on s’arrête pour préparer le lunch, on dîne et à 13 h, on regarde le point de presse. Ensuite, depuis quelques jours c’est la descente aux enfers.
Je ne veux plus marcher vers 14 h 30 avec les enfants – je trouve des défaites et je remercie dame nature quand il pleut fort. Je n’ai pas envie de préparer le souper. Je pleure facilement. Puis si je reçois une mauvaise nouvelle en pm, je lève mon drapeau blanc. C’est la défaite.
Le matin, je suis pas pire pour les mauvaises nouvelles, la critique constructive – j’suis capable d’en prendre. Mais l’après-midi, c’est pénible. Je me sens toute nue. J’ai froid. Je grelote.
J’ai réalisé que ce pattern était de plus en plus présent cette semaine.
Comment sortir de ce cercle vicieux? Aie-je la force? Le courage? L’énergie pour le faire?
Je ne sais pas.
Par contre, je vais essayer car je n’aime pas du tout comment je me sens dès l’heure du lunch passée. J’anticipe. En écrivant ces lignes, il est 9 h 47 et je ne veux pas voir le 10 h arriver.
Mon plan de match
J’ai réfléchi à tout ça et j’ai trouvé des petites choses que je pourrais faire, qui j’espère, m’aideront à mieux filer en après-midi.
1- Je n’écouterai pas les points de presse de M. Legault pour les trois prochaines journées. Off. Congé. Téléviseur fermé. Bon, je ne mettrai pas ma tête dans un bac de sable, je prendrai des nouvelles via le web après. Lire les grandes lignes en 2 minutes sera assurément moins pénible pour ma tête et mon cœur que les 30-45 minutes passées devant la télé.
2- AWEYE dehors. Ce sera non-négociable. Je vais me forcer à sortir dehors marcher, même si c’est seulement 15 minutes tous les jours. Non seulement ce sera bon pour ma tête, mais ce le sera aussi pour mon corps car j’ai pris quelques livres durant ce confinement à la maison. Je vais même essayer d’ajouter 1 ou 2 courses dans la semaine, question de bien vider ma tête.
3- Du temps pour décrocher. Durant ce long weekend, je vais me prendre du temps pour décrocher, faire des choses que je fais rarement : un masque pour le visage, les cheveux, écouter un film de filles, un qui est ultra quétaine – bref faire des choses que j’aime, qui me permettent de mettre la switch à off.
4- Même si j’aime beaucoup vous jaser via les stories IG, je vais tenter de fermer mon cellulaire pour 24 heures. Vais-je réussir? Sais pas. Mais je vais essayer. Je pense que la petite pause va me faire du bien.
Alors voilà mon plan de match.
Car ces blues de l’après-midi sont les pires que j’ai vécu depuis un bon moment.
J’ai choisi de partager ma réalité du moment avec vous car je crois ne pas être la seule.
Si c’est votre cas aussi, je vous fais un IMMENSE câlin.
Ensemble, on va s’en sortir.
Ensemble, on va s’en sortir plus fort.
Bon long weekend de Pâques. Essayez de décrocher.
Faites votre plan de match et essayez de le suivre.
Je vous redonne des nouvelles mardi…
Jaime xo
Je partage avec toi une réflexion personnelle.
Un rappel qu’il faut toujours rêver et persévérer.