Une passe difficile
Je sors d’une passe difficile. Je vous en parle car j’ai toujours choisi d’être transparente avec vous.
Pourtant, je vais bien et dans les derniers mois, quand on me demandait comment j’allais, je répondais bien, malgré la passe difficile que je vivais. En surface, j’étais OK mais dans mon fond, ça brassait.
À quelques reprises depuis le mois de mai, j’ai vécu des moments ULTRA tough. Des crises de panique, d’angoisse, de stress TERRIBLES. Tellement qu’il y a des jours où j’étais incapable de manger. C’était un mélange d’un paquet de trucs.
Le confinement
Autant ça s’est bien passé avec toute la famille à la maison, à la fin de l’année scolaire, je n’en pouvais plus. Les enfants étaient TANNÉS. Mais tellement. Puis j’ai deux ados qui aiment aller à l’école. Je trouvais difficilement les mots pour les motiver car j’étais autant à bout qu’eux.
Concilier travail-famille-déménagement tout en étant confinée, c’était rough.
Ma vie de pigiste
La pandémie a fait en sorte que plusieurs de mes projets professionnels ont été mis sur la glace ou tout simplement annulés. Déjà que j’avais un brin de difficulté à vivre l’incertitude de la vie de pigiste, avec l’arrivée de la COVID, c’était intense. Heureusement j’avais des économies car j’avais quand même des factures à payer et des pigistes à rémunérer. Nous n’avons jamais arrêté la création de contenu et notre présence sur les réseaux sociaux car on trouvait important d’y être pour appuyer les familles, les parents et les femmes dans ces temps si incertains.
Cela dit, sans mes contrats avec les marques, mon gagne-pain principal - je ne vous cacherai pas que j’ai eu quelques moments de panique. Ce n’est pas super avoir des inquiétudes financières à l’aube d’un déménagement et des rénovations où allllooooo les coûts et les frais seront au rendez-vous..
Notre déménagement / les rénovations
On en accumule des choses en 15 ans!!! Avec le recul, je réalise que le déménagement m’a rentré dedans sur tous les plans. Quitter notre maison, la maison où j’ai élevé mes enfants, être dans l’impossibilité de dire aurevoir comme il se doit à mon quartier, nos voisins en or, à ma mère - triste X 1 000.
On souhaitait entreprendre quelques travaux dans la maison avant d’emménager, mais avec la COVID tous nos plans ont tombé à l’eau. Les délais sont maintenant très longs alors on doit patienter, vivre dans des boîtes. À la longue, ça pèse sur les épaules.
La chute
Mes crises de panique ont débuté après le déménagement. Certaines étaient gérable, d’autres je perdais la tête tout simplement. Il y a même des soirs où j’ai pris 1/2 Gravol pour dormir car j’étais incapable de dormir une nuit complète.
J’ai beaucoup pleuré.
J’ai pété quelques coches.
J’avais une mauvaise attitude.
J’étais brûlée.
Le déclic
Après plusieurs conversations avec Pierre (il a été extraordinaire avec moi), je savais que je devais lâcher prise. Fallait que j’arrête de voir le verre à moitié vide. Il y avait tant de choses pour lesquelles la reconnaissance était au rendez-vous, devait être au rendez-vous.
J’ai toujours été une grande perfectionniste dans la vie et j’ai beaucoup de difficulté avec les échecs, le changement et le contrôle d’une situation. Je travaille fort là-dessus.
Étant une personne croyante, j’ai réalisé que j’en avais ben trop sur les épaules. C’était impossible pour moi d’avancer.
La semaine passée, j’ai pris une grande respiration et j’ai lâché prise.
Ahhhh je me sens mieux.
Je me suis rappelé qu’il y a beaucoup de bien autour de moi malgré les défis et les changements des derniers mois.
Côté boulot, ça reprend. Yé!
Nous vivons dans un magnifique endroit. Même si nous sommes encore un peu dans les boites.
On est tous en santé.
Vous êtes encore toujours là, et de plus en plus nombreux.
Constat.
J’avais besoin de changer ma perspective.
Rien n’a changé, nous avons encore une immense liste de tâches à accomplir, d’achats à faire, de petits problèmes à régler, mais ce n’est plus l’essentiel de mon quotidien. Amen!
J’ai aussi réalisé que mes grosses crises d’angoisse coïncident avec mes périodes de SPM et que mon sommeil est loin d’être top. Cette semaine, je suis allée consulter ma naturopathe et j’ai un nouveau plan de match. J’ai apporté quelques changements et je vois déjà le résultat. Je dors mieux, je suis donc plus reposée. Je peux mieux gérer les imprévus du quotidien.
Alors voilà pour mon roman. Je voulais vous en parler car cette pandémie, ce confinement, ce déconfinement ne sont pas faciles à vivre. Je me suis sentie beaucoup seule et je suis convaincue que d’autres ont aussi vécu des passes plus difficiles. Si c’est votre cas, sachez que vous n’êtes pas seule. Je pense fort à vous. Si mon témoignage peut vous aider, bien ce sera mission accomplie.
Je vous le dis, prendre un instant pour peser sur pause, faire un pas de recul et changer sa perspective peut être vraiment bénéfique. Puis n’hésitez pas à en parler à quelqu’un ou même à consulter au besoin. La santé mentale, c’est précieux.
Merci de m’avoir lu.
À bientôt,
Jaime xo
Article rédigé par la blogueuse famille – lifestyle – voyage Jaime Damak
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Je te donne les détails dans le texte.