Ce lien qui nous unit
Récemment, j’étais chez mes parents pour souper et en ouvrant leur frigo, j’ai ressenti un immense sentiment de bien-être. En ouvrant cette porte, je me suis sentie à la maison. Ce frigo rempli de nourriture me rappelait mon enfance. Son abondance me rappelait que j’ai toujours eu accès à tout ce dont j’avais besoin. Cet instant me rappelait à quel point je suis à l’aise chez mes parents. Le même sentiment m’a habité lorsqu’on a passé une semaine au chalet en famille. Comme si je suis toujours un peu à la maison auprès d’eux.
Étant maman à la maison de deux jeunes enfants, une de nos activités favorites est de passer du temps avec mes parents, deux jeunes retraités qui nous octroient une place de choix dans leur vie. Mon père n’a pas peur de passer des heures dans la piscine avec ma grande ou de jouer aux amis avec elle. Ma mère, femme créative, cuisine, bricole, berce, innove avec mes enfants et souvent tout cela dans une même journée. Ils m’inspirent. Quand je vais être plus grande (lire ici, quand mes enfants vont avoir quitté le nid familial), j’aspire à toujours donner à mes enfants autant de mon temps et de mon amour que j’ai pu en recevoir de la part de mes parents. Depuis ma première grossesse, je n’ai que de la reconnaissance envers ces derniers pour tout ce qu’ils me donnent, à ma famille et à moi, et qui ne se calcule pas financièrement ou en bien matériel. Ils m’offrent du soutien, une écoute, du gardiennage, de l’accompagnement, des repas, des souvenirs, des moments magiques, ce qui forge notre lien tissé serré depuis bientôt 30 ans.
Trois ans et demi aujourd’hui que je suis maman et chaque jour, je tisse ce lien unique avec mes enfants. Celui qui crée, entre autres, la confiance, les souvenirs, l’amour rassurant et le bien-être en soi et chez soi. J’essaie de déposer au fond de leur cœur ce petit sentiment qui va faire en sorte qu’ils vont toujours se sentir un peu à la maison près de moi. Que leur place dans mon cœur est acquise, durable et inconditionnelle. Et de tout mon cœur, je me souhaite qu’il ressente le même bien-être qui m’habite lorsque je vais chez mes parents, parce qu’on va se le dire c’est un privilège extraordinaire de ressentir ça dans son cœur.
Article rédigé par Catherine Héroux
Annie aborde le sujet de l'homosexualité avec son fils.