Ça peut aussi être le fun, la vie de parent!

À travers les articles négatifs, les posts de réseaux sociaux des autres parents et les conversations de parents, j’ai l’impression que la maternité est entourée d’une aura de négativisme sans pareille. Et je ne comprends pas pourquoi... car c’est l’fun être parent!

J’ai réalisé à quel point c’était rendu négatif être parent quand un de mes amis m’a demandé : « Coudonc, est-ce qu’il y a juste vous qui aimez ça, avoir des enfants? À travers le manque de sommeil, les crises, les dégâts, le Terrible 2, le Fighting 3 et le Fucking 4, il est où, le fun? » Et bien moi je réponds que c’est une question de perception. J’ai interdit à tout mon entourage d’utiliser ces termes à propos de mes enfants (je les trouve dégoûtants) ; Terrible 2, Fighting 3, Fucking 4. Ce sont des moments de leur évolution qui sont normaux et rassurants. Si mon enfant, à 2 ans, n’avait jamais cherché à s’affirmer, j’aurais été bien embêtée et même inquiète. Le développement normal d’un enfant les fait passer au travers une gamme d’émotions. Mon rôle comme parent, selon moi, est de les accompagner à travers cela et de les guider du mieux que je peux. Je m’émerveille devant ces petits bouts d’humains qui, du haut de leur jeunesse, revendiquent le droit de donner leur opinion et d’être écoutés.

Quand j’ai fait des enfants, je savais à quoi m’attendre; des nuits différentes, car un bébé et même un enfant ne dort pas comme un adulte, des crises et des dégâts, car un enfant est un humain, encore immature et plein d’émotions non contrôlées, et des phases de développement diverses. Et j’ai du plaisir là-dedans ; j’ai de la fierté de les voir évoluer et apprendre, je suis émue de voir leur personnalité éclore, j’ai du plaisir à faire toutes les « tâches » qu’un parent doit faire comme jouer, se lever la nuit, ramasser, réfléchir et analyser nos façons de les éduquer, les rassurer, leur transmettre nos valeurs, etc.

Crédit photo : Émilie Poirier

Crédit photo : Émilie Poirier

Bien sûr, il y a des jours où je suis fatiguée de faire 14 brassées de lavage par semaine. Mais quand Elisabeth me dit « Je t’aime! » et qu’Arthur me donne un bisou baveux, j’oublie tout cela pour profiter du bon moment et me rendre compte à quel point je suis heureuse et chanceuse de les avoir. Et je vous quitterai sur cette citation de ma mère, fière grand-maman : « Un enfant, ça change une vie, mais plus jamais on ne voudrait revenir en arrière! » Sur ce, je m’en vais jouer aux blocs Lego avec tout l’enthousiasme d’une maman heureuse d’être maman, avec tout ce que ça implique.

Article rédigé par Émilie Poirier




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